La grande famille de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire est en deuil. La journaliste émérite et ancienne Directrice de la Première à la RTI, Awa Ehoura est décédée dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juillet des suites d’une longue maladie.
Awa Ehoura décédée dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juillet
L’ancienne journaliste de la RTI, Tabitha Awa Ehoura a lutté jusqu’au bout contre la maladie.
Durant une bonne dizaine d’années, l’ancienne présentatrice du JT de 20h, s’est battue contre le diabète et l’AVC qui l’ont rongée à petit feu.
Malheureusement, la grande faucheuse a eu raison d’elle dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juillet au CHU de Treichville.
La triste nouvelle a envahi très tôt les réseaux sociaux, plongeant la grande famille de l’audio-visuel et celle des anciens et agents de la RTI, dans l’émoi.
Selon des sources concordantes proches de la famille, la défunte a effectivement été hospitalisée et prise en charge par les services d’urgence après avoir piqué une crise de diabète qui l’a plongée dans le coma.
Elle n’a pas pu cette fois-ci s’en sortir car son pronostic vital était très engagé. La sœur aînée de la journaliste, Anne Zélica Ehoura, elle aussi agent de la maison bleue de Cocody, a fait ses débuts dans le monde de l’audiovisuel à TV2 au début des années 1990.
Très rapidement, grâce à son talent et son travail, elle gravit les échelons et devient Directrice de La Première.
Ensuite, Awa Ehoura occupe le poste à la Présidence de la République, de conseillère spéciale en communication de l’ex-Président de la République, Laurent Gbagbo.
Pour rappel, comme les partisans de l’ancien Président Laurent Gbagbo, la journaliste va subir le gel de ses avoirs dès l’accession au pouvoir du Président Alassane Ouattara. Appauvrie et malade, Awa Ehoura a même été donnée pour morte par certains médias. Son cas attire finalement l’attention et une chaîne de solidarité se met en place pour lui venir en aide. Également venue à son secours, l’organisation humanitaire « Reporters Sans Frontières », lui a octroyé une « bourse d’assistance » de 550 euros. Finalement, les autorités ivoiriennes autorisent finalement le dégel de ses avoirs. Mais cette décision qui aurait pu être salutaire pour elle, intervient tardivement. Son compte en banque a été littéralement vidé en raison du remboursement de dettes contractées.