Mylène Djihony est la Miss CI 2023. La nouvelle reine de beauté ivoirienne veut porter à bout de bras tout au long de son mandat, un combat pour toutes les personnes atteintes d’une maladie mentale.
Mylène Djihony : ‘’Je ne veux plus que ça se reproduise d’autant plus que moi-même j’ai été victime de dépression, il y a 3 ans’’
Les Ivoiriens connaissent depuis le 2 juillet, la nouvelle reine de la beauté. Il s’agit de la représentante de la région du N’Zi avec pour chef-lieu de département Dimbokro, Mylène Djihony, 25 ans et titulaire d’un Bachelor 3 en communication. Celle qui succède à Marlène Kany-Kouassi (MIss CI 2022), après avoir supplanté les 29 autres candidates lors de la 27ème édition du concours Miss CI 2023, a coulé des larmes après sa victoire.
Mais les pleurs de la nouvelle Miss CI 2023, en disent long effectivement sur son sacre. Mylène Djihony, la fille de l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire, qui avait à ses côtés sur le podium, ses deux dauphines respectivement Sebim Jacky (première Dauphine) et Anney Maltsa (deuxième Dauphine), a rendu gloire à Dieu et à sa mère décédée des suites d’une maladie mentale. ‘’Avant de monter sur la scène, j’ai demandé à Dieu, en lui disant: Seigneur, que ça ne soit pas moi qui marche mais que ça soit toi qui marche à ma place et il a réalisé ma demande”, dit-elle.
Pour ce faire, tout au long de son mandat, la Miss CI 2023 compte se battre pour toutes les personnes atteintes de maladie mentale, mais aussi de dépression pour rendre hommage à sa génitrice. ‘’Ma mère n’avait pas d’oreille à qui parler. Donc c’était moi qui l’écoutait en train de souffrir, mais malheureusement, je n’ai pas pu faire grand-chose pour l’aider. Avec la notoriété que le COMICI nous permet d’avoir par moment, j’aimerais faire passer un message, à savoir que la maladie mentale ou la dépression se soigne.
Pour ces personnes qui en souffrent, qu’elles sachent qu’elles ont le droit d’en parler, de pleurer, de tomber, de rester au sol mais de ne pas y rester éternellement. En effet, ce que ma maman a vécu, je ne veux plus que ça se reproduise d’autant plus que moi-même j’ai été victime de dépression, il y a 3 ans’’, souligne-t-elle. La Côte d’Ivoire et la population ivoirienne attendent avec impatience l’acte à la parole de Mylène Djihony dans les semaines et mois à venir pour donner du baume au coeur à toutes ces personnes atteintes de maladie mentale à travers la Côte d’ivoire et pourquoi pas, au-delà.