Simone Gbagbo a célébré son 74e anniversaire le mardi 20 juin 2023. Charles Blé Goudé, qui se considère comme le fils de l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, lui a rendu un vibrant hommage.
Côte d’Ivoire : Le message de Charles Blé Goudé pour l’anniversaire de Simone Gbagbo
Charles Blé Goudé est très proche de Simone Gbagbo. Le fondateur du COJEP (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) ne manque aucune occasion pour prouver son admiration à l’ex-Première dame ivoirienne. Devant les caméras de la chaine de télévision NCI, en juin 2022, l’ancien secrétaire général de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) a assumé sa proximité avec la présidente du MGC (Mouvement des générations capables) au moment où celle-ci est engagée dans une procédure de divorce avec Laurent Gbagbo.
« Simone Gbagbo est ma mère, je l’assume. On ne confond pas tout. La famille, c’est la famille et la politique, c’est la politique. Je n’ai pas honte de le dire, Simone Gbagbo, c’est ma mère. Moi j’ai grandi au village. Et même si ton père s’est séparé de ta mère, elle reste toujours ta mère. Ça ne veut pas dire que tu viens choisir une femme pour ton père », avait dit Blé Goudé d’un ton ferme.
À l’occasion de la célébration du 74e anniversaire de Simone Gbagbo, le patron du COJEP s’est rendu auprès d’elle afin de lui témoigner son affection. Charles Blé Goudé, on le sait, affectionne les proverbes tirés de la culture africaine. L’ancien détenu de la prison de Scheveningen n’a pas dérogé à la tradition. Il a sorti un dicton très évocateur. « Quand on frappe le margouillat, le lézard s’apprête. Donc le margouillat et le lézard sont ensemble », a lâché le « fils » de la native de Moossou. Ce proverbe semble décrire les rapports entre Gbagbo, Simone et Blé Goudé.
Depuis son arrivée à Abidjan, le 26 novembre 2022, Blé Goudé n’a pas encore rencontré son mentor Laurent Gbagbo. Les relations entre les deux hommes ne sont pas au beau fixe. D’ailleurs, le chef de file du COJEP a mis en mission les chefs coutumiers de Gagnoa afin de demander pardon à son « papa ».