La vie d’ Assalé Tiémoko serait-elle menacée ? Au cours d’une rencontre avec des diplomates européens le mercredi 21 juin 2023, le député-maire de Tiassalé a confié que des individus ont décidé de l’assassiner à cause de son combat qu’il mène depuis des années.
Assalé Tiémoko : « …ma sécurité physique est un peu mise en danger »
La sortie d’ Assalé Tiémoko est inquiétante dans la mesure où le parlementaire affirme que des individus dont il ne révèle pas l’identité veulent le voir six pieds sous terre. Selon le service de communication de la mairie de Tiassalé, le journaliste ivoirien a rencontré des diplomates européens le mercredi 21 juin 2023. C’est d’ailleurs au cours des échanges que le député-maire a fait des confidences sur le danger qui le guette.
« Je ne me suis pas engagé en politique pour faire comme les autres. Je ne veux pas rentrer dans un parti politique parce que je ne veux pas faire comme les autres. La politique, tel que je vois les aînés la pratiquer dans les partis politiques ne me convient pas. Je veux rester hors des appareils et me consacrer exclusivement à ce pour quoi je me suis engagé, œuvrer à transformer en profondeur notre société, parce que nous ne sommes pas sur la bonne voie. Les moyens pour la transformation physique du pays, on peut toujours les trouver. Ce qui est plus difficile à trouver, ce sont les moyens pour la transformation morale. », a dit d’entrée Assalé Tiémoko, candidat aux municipales du 2 septembre 2023.
Puis le fondateur du journal L’Éléphant déchainé a fait savoir que sa vie est en danger. « Je suis bien conscient que les combats que je mène depuis des années et surtout ces derniers temps m’ont placé dans l’œil du cyclone et qu’une certaine catégorie de gens a décidé de m’abattre, de me faire taire, de me retirer la légitimité qui me permet de parler au nom des populations. Je sais que d’une certaine manière, ma sécurité physique est un peu mise en danger. Je ne sais pas jusqu’à quel niveau cette décision a été prise, mais je sais tout ce qui a été décidé, préparé pour m’abattre politiquement. Pour le moment, j’ai décidé d’épuiser toutes les voies administratives avant de prendre la parole publiquement sur ce qui se trame… », a soutenu le premier magistrat de la commune de Tiassalé.