Des acteurs politiques de Tiassalé engagés dans la course pour la mairie, ont signé, samedi 3 juin 2023, un code de bonne conduite pour une campagne et des élections apaisées.
Côte d’Ivoire – Des candidats à l’élection municipale de Tiassalé s’engagent pour préserver des élections apaisées
À l’initiative de l’ONG internationale Media for Change du journalisme Ben Ayoub, fils de Tiassalé, et la bénédiction du mouvement « Tiassalé Diaspora », représenté par son secrétaire général, l’abbé Augustin Koffi, le représentant du candidat indépendant, Antoine Assalé Tiémoko, Albert Tchel Lahoré, du rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Coulibaly Kazana, et le secrétaire général de la fédération du parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI), Pascal Kadja Namo, ont paraphé le code de bonne conduite du National Democratic Institut révisé le 23 révisé en en février 2023.
Souscrivant à la constitution et aux lois républicaines qui encadrent les élections, ils ont également accepté de « souscrire aux fondements d’une élection libre, démocratique, et équitable »; ils ont affirmé leur désir d’aller à une compétition électorale dans un esprit de fraternité, « avec un esprit » dans l’intérêt de la paix et la cohésion sociale « , ainsi que contenu dans le préambule du code de bonne conduite des groupements et partis politiques candidats à une élection en Côte d’Ivoire.
Prenant la parole à la suite des initiateurs du projet au niveau local qui entendaient ainsi marquer une action symbolique, les trois signataires ont affirmé au nom de leurs mandants et partis, leur volonté effective d’aller à l’élection de façon fraternelle à l’effet de préserver les valeurs de paix qui ont toujours caractérisé Tiassalé appelée à juste titre » ville de la symbiose ».
Se félicitant de cette signature, Ben Ayoub a demandé aux prétendants au poste de maire, de rejoindre le mouvement qui a démarré le 3 juin, tout en appelant les témoins de cette signature, les chefs de communautés et les jeunes, à s’engager publiquement à soutenir l’action déclenchée par les acteurs politiques.
Les prémices des tensions entre les différents acteurs politiques engagés dans la course pour la mairie ont commencé pendant la période de l’enrôlement sur la liste électorale lorsqu’un camp accusait l’autre de faire de la transhumance. Puis, ont suivi des propos violents sur les réseaux sociaux depuis lors.
Avec AIP