La radiation de Laurent Gbagbo de la liste électorale alimente actuellement l’actualité ivoirienne. Des individus se présentant comme des étudiants du PPA-CI (Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire) ont ouvertement dénoncé la décision de la CEI (Commission électorale indépendante). De l’autre côté, le Mouvement des élèves et étudiants républicains de Côte d’Ivoire (MEERCI) a montré son indignation.
Côte d’Ivoire : La radiation de Gbagbo oppose des étudiants
Dans une vidéo postée sur la toile, des étudiants se réclamant du PPA-CI se sont insurgés contre la radiation de Laurent Gbagbo de la liste électorale. En effet, ont-ils expliqué, il était question pour eux de mettre les étudiants en mission face à la décision de la CEI (Commission électorale indépendante).
« Nous lançons un appel. Nous voulons dire au président nous aimons tant notre pays. Nous sommes des démocrates et en tant qu’étudiants, nous avons le devoir de vous dire de mettre fin à votre manipulation. Nous estimons que la CEI est une structure responsable », ont déclaré les étudiants proches de Laurent Gbagbo.
Devant ce qu’il considère comme des « propos d’une extrême gravité », le Mouvement des élèves et étudiants républicains de Côte d’Ivoire (MEERCI) « s’interroge sur l’identité réelle de ces prétendus étudiants, car le niveau auquel le président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara a mis nos universités ne peut produire des étudiants d’un si bas niveau ».
Koné Mamadou, président national du MEERCI, estime que « s’ils étaient vraiment des étudiants, ils auraient compris que l’article 4 du Code électoral précise les conditions de retrait d’une personne de la liste électorale, si c’est effectivement le cas pour monsieur Laurent Gbagbo ».
« Le ton agressif et le langage employé dans leur déclaration n’a rien à voir avec le comportement attendu d’étudiants évoluant dans une Côte d’Ivoire où le président de la République Son Excellence monsieur Alassane Ouattara accorde une priorité à la formation des élites. Ce qui nous conforte dans notre position de dire qu’il ne s’agit pas d’étudiants », a déploré le numéro un du MEERCI.
Par ailleurs, il a « condamné avec la dernière énergie cette déclaration qui a pour seul but de faire replonger la jeunesse ivoirienne dans la violence ».