France – Comme l’année dernière, et à la même période, le port du maillot aux couleurs LGBT exigé pour une journée dans le championnat français, fait couler beaucoup d’eau et de salive. Des joueurs d’origine africaine, pour une raison ou pour une autre ont refusé de se plier à cette exigence.
LGBT – Journée de lutte contre l’homophobie dans le championnat francais : La croix et la bannière pour les joueurs africains
Comme il fallait s’y attendre, le ciel s’abat sur les joueurs africains qui font l’objet de critiques et d’un lynchage médiatique en règle, à nul autre pareil, à l’image de ce qu’avait vécu l’année dernière, le joueur sénégalais Idrissa Gana Gueye alors joueur du Paris Saint-Germain.
On se rappelle qu’à cette époque, hommes politiques français, journalistes, chroniqueurs et spécialistes de tous genres, ont fait des sorties au vitriol contre le joueur sénégalais. Ils réclamaient tous des sanctions à son encontre, pour le refus qu’on lui prête d’arborer le maillot de son équipe, floqué aux couleurs LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres), et partant son refus de s’associer à la lutte contre l’homophobie.
Cette déduction était un véritable raccourci indécent. L’on peut bien être contre l’homophobie, sans pour autant endosser les actions et les couleurs LGBT. Dans de nombreux pays, l’homosexualité est tolérée.
Ce qui l’est moins, c’est la pression qu’exercent les pays occidentaux, sous l’activisme de la communauté LGBT, pour qu’elle soit légalisée. Vouloir imposer le soutien des actions LGBT à tous les pays et à tous les hommes, est une hérésie qui heurte la sensibilité, les valeurs et la culture de nombreuses personnes, et cela ne peut prospérer.
Le deux poids deux mesures des Occidentaux…
La sortie au vitriol de toutes ces têtes pensantes hier contre le sénégalais Gana Gueye, et aujourd’hui contre l’Egyptien Mostafa Mohamed et le marocain Zakaria Aboukhlal, pour leur refus d’arborer les couleurs Lgbt, est le symbole achevé de la conviction qu’ont les occidentaux, de ce que les valeurs auxquelles ils croient, doivent être celles du monde entier.
La demande de sanctions à l’encontre de ces joueurs à leurs clubs, est à l’image des menaces de sanctions proférées à longueur de journée à l’endroit des pays, qui dans leur législation, pénalisent l’homosexualité.
Cependant, on se rappelle, qu’après l’assassinat aux Etats-Unis de l’afro-américain Georges Floyd par la police américaine, et en soutien à la lutte contre le racisme (Black lives matter), il avait été demandé avant un match aux joueurs de championnats européens, de mettre un genou à terre et le poing levé en signe de soutien à cette cause, de nombreux joueurs ont refusé et ne s’y sont pas pliés.
On n’a pas vu de tollé, encore moins les condamnations et les demandes de sanction des donneurs de leçons devant l’Eternel. Mais ne nous trompons pas.
Respecter les croyances et les valeurs des uns et des autres…
Cet épisode des joueurs africains, reflète bien la conception et la vision des occidentaux du monde, où seules leurs valeurs sont celles qui vaillent et que doivent adopter les autres peuples. Il n’y a de valeurs à promouvoir que les leurs.
Ainsi, ils peuvent accepter et promouvoir comme on le répète, le fait qu’un homme copule avec un autre homme, mais s’offusquer, s’indigner et condamner qu’un homme épouse deux femmes.
Si leur culture permet que des personnes de même sexe se marient, cela est une abomination dans d’autres cultures, tout comme l’est la polygamie pour eux. Il ne s’agit pas de juger mais de respecter les croyances et les valeurs des uns et des autres.
On ne peut pas dans le même temps, exalter la liberté de pensée, d’expression, d’opinion, de culte et vouloir imposer des causes que nombre de personnes ne partagent pas et vouloir sanctionner des personnes à cet effet.
Savoir raison garder. ..
Il n’y a pas de valeurs à ériger en symbole de la civilisation universelle que tout le monde doit adopter. S’il en existe, la cause Lgbt n’en est pas une.
Mais si hier, à coups de canon, des langues, des religions, des modes de pensée, bref, des civilisations, ont été imposées à une partie du monde, qui a fini par tout intérioriser, il ne sera pas aisé aujourd’hui d’imposer des valeurs auxquelles cette partie du monde ne croit pas et qui heurte sa sensibilité.
Dans ce « Lgbtgate », les dirigeants des clubs français, doivent savoir raison garder et faire la part des choses. Ces joueurs ont certes signé des contrats pour jouer et défendre les couleurs de leurs clubs, mais n’ont pas signé de contrats pour défendre et endosser la lutte de la communauté Lgbt.
S’ils estiment que cela n’est pas leur combat, c’est leur droit le plus absolu, mais cela ne fait pas d’eux des homophobes pour autant.
Ainsi va le monde. Mais arrive le jour où l’ivraie sera séparée du vrai.