Sécurité sociale – Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, a présenté les réformes majeures menées par le gouvernement pour rétablir la stabilité financière des institutions de prévoyance sociale ivoiriennes.
La Côte d’Ivoire abrite le Forum régional sur la Sécurité sociale en Afrique, du 17 au 19 mai 2023
C’était à l’ouverture du Forum régional sur la Sécurité sociale en Afrique, qui se tient du 17 au 19 mai 2023 à Abidjan.
Selon le ministre Adama Kamara, les réformes ont conduit à l’amélioration de la qualité des services, ainsi que des performances financières enregistrées par la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (CGRAE) et par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). Ces deux institutions ivoiriennes sont membres de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS).
Ces performances financières relevées par le ministre de la Protection sociale permettent à la CGRAE et à la CNPS de jouer pleinement leur rôle auprès des assurés sociaux en leur reversant à bonne date, sans discontinuité, leurs pensions. Ces institutions prennent également des participations dans des sociétés publiques, privées et dans les secteurs stratégiques de l’économie.
Le ministre a aussi évoqué la mise en place de la Couverture maladie universelle (CMU), la création du Régime social du travailleur indépendant et La Complémentaire. Pour lui, ces réformes structurelles et sectorielles contribuent à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Il a fait observer que la sécurité sociale est un droit fondamental et un levier essentiel pour le développement économique et social des nations, en ce qu’elle contribue à la réduction de la pauvreté, à la promotion de la justice sociale, à la stimulation de la productivité et la compétitivité des entreprises.
Revenant sur ce le Forum, Adama Kamara a indiqué qu’il est une plateforme pour échanger les idées, partager les expériences et trouver des solutions innovantes pour relever les défis de l’extension de la couverture sociale en Afrique, car seulement 17% des travailleurs africains bénéficient de protection sociale contre 48% à l’échelle mondiale.