Après les tribulations de désignation des candidats, le 2 septembre 2023, les électeurs voteront pour élire concomitamment leurs conseillers municipaux et régionaux qui présideront aux destinées de leurs communes et régions jusqu’en 2028. Un moment crucial pour la vie démocratique ivoirienne.
Elections locales: Les électeurs doivent prioriser le développement
Derrière les batailles de personnes, les enjeux électoraux se révèlent pourtant éminemment politiques. Parce que les transformations de l’action publique locale qu’elles engendrent ont des effets bien concrets sur la vie de nos concitoyens. C’est bien évidemment sur leurs capacités à répondre aux besoins existants des habitants et aux préoccupations du quotidien que les équipes seront jugées. En effet, à travers ces élections, la politique de développement local ou régional mérite d’être vulgarisée en priorité par les élus locaux avant tout autre considération politique.
Sa mise en œuvre au bénéfice des populations ou des administrés repose sur un processus de transformation de la société locale qui consiste à enrichir les ressources existantes et à les diversifier, en s’appuyant sur les projets de développement. Sinon la subvention de l’Etat à elle seule ne suffit pas à accomplir les besoins des populations. Seules la capacité et la résilience de l’élu à innover et lever des fonds pour la mise en place de son projet de développement, est à saluer dans les urnes. Le Maire de la commune de Koumassi CISSÉ Bacongo est la parfaite illustration de l’élu modèle.
Cependant, hormis les considérations politiques, les électeurs doivent raisonnablement choisir les candidats capables de faire leur bonheur bien que les partis politiques veulent par ce biais électoral, faire montre de leur force et de leur présence sur le territoire national dans un challenge à dessein en vue de préparer l’élection présidentielle de 2025. C’est le premier round de la compétition présidentielle. Ce scrutin sera certainement la girouette selon les résultats pour indiquer les auspices en 2025 pour le parti victorieux. D’autres en sortiront affaiblis et bouleversés.
Par conséquent, il faudrait joindre l’utile à l’agréable. Choisir un candidat capable de développer sa commune ou sa région, répondre aux besoins de ses administrés, et ratisser large pour son parti.
Par Idriss DAGNOGO
Cadre RHDP Diaspora