Le président de la plate-forme nationale des organisations professionnelles du secteur public et privé de Côte d’Ivoire, Théodore Gnagna Zadi interpelle l’Etat sur le sort des retraités ivoiriens.
Avantages sociaux: Zadi Gnagna et la plate-forme nationale plaident en faveur des retraités
Les retraités ivoiriens sont les grands oubliés des avantages sociaux accordés aux fonctionnaires et travailleurs du privé en 2022. Zadi Gnagna Théodore, président de la plate-forme des organisations professionnelles du secteur public et privé de Côte d’Ivoire, a décidé se faire l’avocat de ces derniers dans les négociations à venir avec le gouvernement ivoirien.
A quelques jours du 1er Mai, marquant la célébration de la Fête du Travail dans le monde, il annonce la couleur des négociations entre le secteur public-privé et l’Etat de Côte d’Ivoire.
Après avoir acquis l’institution d’une prime exceptionnelle de fin d’année qui a été la revendication majeure de la plateforme considérée comme l’aile dure du syndicalisme ivoirien, Zadi Gnagna invite les autorités ivoiriennes à améliorer la situation des retraités ivoiriens.
“Nous demandons que le gouvernement veille à ce que tous les cadres de discussions soient mis en place et que les négociations démarrent. Nous demandons également qu’ au niveau des retraités que quelque chose soit fait . Que les revendications de l’année et les négociations de l’année dernière n’ont pas donné grand-chose aux retraités du secteur public . Nous demandons que l’Etat prenne en compte les aspirations des retraités qui sont des travailleurs qui ont donné sang et sueur à l’Etat de Côte d’Ivoire”, nous a-t-il confié.
Zadi Gnaga demande par exemple que la pension des retraités soit revalorisée tous les 2 ans. Ou qu’ils soient éligibles à la prime exceptionnelle de fin d’année, comme les fonctionnaires.
“Nous savons déjà ce qui a été fait pour le secteur privé comme la revalorisation du SMIG et des minimas catégoriels. Mais nous souhaitons que le SMAG soit mis au niveau su SMIG ce qui n’est pas encore fait aujourd’hui. C’est une préoccupation importante pour nos camarades qui sont du secteur agricole qui souffrent beaucoup avec les salaires de misère qu’ils ont . Nous demandons donc à l’Etat de Côte d’Ivoire , comme en France , que nous ayons un seul salaire minimum intermédiaire garanti et qu’il n’y ait pas un SMIG et un SMAG qui lui est plus bas pendant que le smig est revalorisé tous les ans. Voici ce que nous allons mettre sur la table des négociations avec l’Etat cette année”, a-t-il proposé.
Depuis fin décembre 2022, le Président Ivoirien, Alassane Ouattara a rendu effective l’augmentation des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat de la Côte d’ivoire.
Mais aussi le Salaire minimum interprofessionnel garanti a été revalorisé. De 36.607 FCFA, il a été porté à 60.000 FCFA en 2013 puis atteint désormais les 75.000 FCFA, au terme d’un processus engagé entre le patronat ivoirien et les centrales syndicales.