Le député de Tiassalé, l’honorable Antoine Assalé TIEMOKO est en train de faire montre de la fonction de député de la République. Ses prises de positions et son combat politique sont à saluer eu égard à son dynamisme pour la défense du droit de ses concitoyens. Grâce à sa ténacité, son opiniâtreté à œuvrer pour le respect et l’application du droit commun, il a réussi antérieurement à supprimer les frais COGES dans nos établissements scolaires. Une cotisation dont la gestion était opaque et obscure. Aujourd’hui, son nouveau combat est la protection du droit des consommateurs face à l’augmentation abusive des tarifs des entreprises de téléphonie mobile. L’ARTCI, l’Autorité qui assure pour le compte de l’Etat, la mission de protection des consommateurs contre d’éventuels abus, est interpellée.
Honorable Assalé TIEMOKO fait bouger les lignes sociétales
En effet, le député est élu pour représenter la Nation, il participe à l’exercice de la souveraineté nationale. Il vote la loi et contrôle l’action du Gouvernement. Il bénéficie d’un statut protecteur, destiné à lui assurer l’indépendance et la liberté d’expression nécessaires à l’exercice de son mandat. Cette protection spécifique est consacrée par le principe des immunités parlementaires, qui trouvent leur fondement dans la Constitution elle-même.
Alors, au regard de ce rôle et de la responsabilité régalienne qui sont les siens, pourrions-nous dire que les députés ivoiriens honorent-ils ces principes qui corroborent leurs fonctions ? Sont-ils vraiment des représentants du peuple et des contrôleurs des actions gouvernementales ? En effet, nous constatons malheureusement que les députés ivoiriens constitués en groupes parlementaires régis par les partis politiques au sein de l’hémicycle sont plutôt entièrement assujettis ou exclusivement à la solde des décisions de leurs partis politiques respectifs que de défendre les intérêts du peuple qu’ils sont censés représenter.
Par ailleurs, aucune proposition de loi pour l’amélioration de la vie du peuple n’est faite. Ils ne se contentent que d’adopter les projets de loi. Alors que la société ivoirienne dans son fondement sociopolitique et professionnelle, a besoin de réformes constitutionnelles. Parmi ces problématiques sociétales non exhaustives, l’on peut parler notamment du secteur de la santé où l’absentéisme des médecins est légion au profit du privé.
Certes, avoir une majorité à l’Assemblée nationale contribue et permet au parti au pouvoir ou de l’opposition de consolider ses acquis, sa politique et de faire adopter ses projets et réformes constitutionnelles, il n’en demeure pas moins que le peuple est le centre de tout engagement politique. Donc l’amélioration de son bien-être, de sa condition de vie doit être le creuset du politique.
L’engagement, la liberté d’action de l’honorable Assalé TIEMOKO ne sont-ils pas l’écume de son indépendance d’être assujetti à un parti politique ? Le député doit être indépendant, sans étiquette de parti politique pour mieux servir la Nation ? Quel est donc le rôle du pouvoir législatif ? Sous les tropiques, il semble que l’exécutif et le législatif sont confondus. Où est-elle la séparation des pouvoirs ?
Par Idriss DAGNOGO
Cadre RHDP Diaspora