Franklin Nyamsi annonce sa convocation devant la police judiciaire de Rouen le 12 avril 2023. Le conseiller spécial de Guillaume Kigbafori Soro serait impliqué dans une affaire d’ « abus de confiance » portant sur la gestion de l’Association Crush Party.
France : Franklin Nyamsi a de nouvelles brouilles avec la justice
Dans une note publiée sur son compte Twitter, Franklin Nyamsi a déclaré que « le rouleau compresseur du régime Macron » contre sa personne « se déroule davantage ». « J’informe la communauté citoyenne de l’Afrique des Libertés et l’opinion internationale que ce lundi 3 avril 2023, vers 16h, j’ai reçu la visite de deux agents de la police judiciaire de Rouen à mon domicile de Mont-Saint-Aignan en France », a fait savoir le proche de Guillaume Soro.
« Ils sont venus me remettre en main propre, à mon domicile, une convocation pour le 12 avril prochain à 9h30 dans les locaux de la Police judiciaire à Rouen, afin que je m’explique sur la gestion de l’Association Crush Party, dont je suis le président. Les deux policiers m’ont clairement évoqué un prétendu « abus de confiance » qui me serait reproché », a ajouté Franklin Nyamsi dans son tweet.
Le soroiste a assuré qu’il se rendra « tout naturellement à la convocation » avec ses avocats pour s’en expliquer. « Mais je tiens à souligner que ceci n’est pas un fait anodin. Il s’agit clairement de l’acharnement du pouvoir politique français contre ma personne, afin de me réduire par tous les moyens au silence en raison de mes critiques de la politique africaine de la France, qui m’ont valu depuis le 25 mars 2023 passé, une exclusion temporaire de 3 mois de mes fonctions professorales », a tenu à préciser le professeur agrégé de philosophie.
Pour Nyamsi, c’est très clairement le rouleau compresseur du régime Macron qui se déroule contre lui. « Puisse l’opinion en prendre acte et l’Histoire, en témoigner. Car j’ai présidé à plus de 10 associations en France sans être l’objet des attentions spéciales de la police judiciaire. Il a fallu que le gouvernement Macron me prenne en chasse pour que soudain, on s’acharne à me prendre en défaut pour tenter de réduire ma Liberté en pièces détachées », a-t-il déploré.
Il faut rappeler que Franklin Nyamsi a déjà été suspendu de ses fonctions d’enseignant par les autorités françaises. Il a écopé d’une sanction de trois mois de suspension de la part du ministre français de l’Éducation nationale en raison de ses « critiques de la politique africaine de la France ».