Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, Guy Paramour, président de l’ONG Afrique Impact dénonce le harcèlement au travail en Côte d’Ivoire. Il lance un appel pour la protection des femmes en milieu professionnel.
Harcèlement au travail : Le cri de coeur de l’ONG Afrique Impact
En droit du travail, le harcèlement psychologique ou harcèlement moral est une conduite abusive qui par des gestes, paroles, comportements, attitudes répétés ou systématiques vise ou conduit à dégrader les conditions de vie ou conditions de travail d’une personne (la victime du harceleur).
Ces pratiques peuvent causer des troubles psychiques ou physiques mettant en danger la santé de la victime (homme ou femme). Le harcèlement moral est une technique de destruction.
En Côte d’Ivoire, plusieurs femmes sont victimes du harcèlement au travail, mais malheureusement pour elles, ceux qui doivent appliquer la loi sont ceux qui bloquent le système.
Certaines à la recherche de stage ou de travail sont confrontées au fait que les employeurs exigent qu’elles aient des rapports sexuels avec eux avant d’être embauchées.
Ces femmes, mères, sœurs et épouses sont meurtries dans l’âme. Le droit de la femme célébré chaque année le 8 mars en Côte d’Ivoire n’a pas lieu d’être parce que plusieurs femmes subissent des abus sexuels, moraux et psychologiques. Le seul droit qu’on leur concède, c’est le « silence ». Elles sont bafouées, mais elles doivent se taire parce que ce sont « des femmes ».
La femme qui donne la vie n’a-t-elle pas droit à plus de respect ? Ce qui est le plus écoeurant, c’est que nous sommes tous nés d’une femme. Qui souhaiterait que sa mère subisse tous ces abus? Qui veut voir sa mère pleurer chaque jour parce qu’elle refuse de coucher avec un homme ? C’EST UN VIOL.
Certaines sont obligées de céder parce qu’elles doivent nourrir leurs enfants. Si elles réclament le droit de dire » non », elles sont chassées de leur travail. Ces harceleurs ne se soucient pas du nombre de vies qu’ils détruisent en renvoyant ces femmes.
L’ONG Afrique Impact va plus loin en interpellant tous les hommes même ceux qui sont les bourreaux de ces innocentes femmes sur le fait que leurs épouses, leurs sœurs et filles peuvent être victimes de ces formes de violence.
Les hommes doivent aider les femmes parce que lorsque leurs épouses reviennent du travail, ont – ils connaissance de ce que leurs responsables leur font subir et qu’elles n’arrivent pas à dénoncer parce qu’elles ont peur d’être renvoyées.
Guy Paramour
Président Afrique Impact