La CPI a tenté d’effrayer Vladimir Poutine, coupable selon elle de crimes de guerre en Ukraine. Le Kremlin a rejeté le mandat d’arrêt émis contre son président. Pour elle, ce mandat d’arrêt est « nul et non avenu ».
La Russie rejette le mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine
Les sanctions de l’Occident ayant échoué, la CPI tente de défier le président russe, mais sans succès. Cette institution judiciaire n’est en effet pas reconnue par la Russie.
« Nous qualifions la question elle-même d’intolérable et choquante. La Russie et d’autres pays ne reconnaissent pas la légitimité de ce tribunal. Donc toute décision émanant d’elle ne sera pas valide pour la Russie », a confié vendredi Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
En réponse aux questions sur le poids de ce mandat d’arrêt sur les actions à venir de la Russie en Urkaine, le porte-parole du Kremlin a insisté en disant : « C’est la seule chose que je voudrais et que je pourrais vous dire sur cette décision, ce mandat est nul et non avenu ».
Impuissants face à une Russie complètement insensible aux sanctions prises en son encontre, les pays occidentaux privilégient désormais les sanctions individuelles. Ce mandat contre le chef de file de la guerre en Ukraine, le Président Vladimir Poutine, est la nouvelle arme des Occidentaux pour cesser la guerre.
Sauf que ce mandat d’arrêt perd toute crédibilité lorsqu’on sait que les États-Unis, sous la présidence de George W. Bush, a lancé une guerre destructrice contre l’Irak et tué son ex-président Saddam Hussein Abd al-Majid al-Tikriti. Aucun mandat d’arrêt de la CPI n’a été lancé contre l’ancien président américain. À noter par ailleurs que son administration n’a pu prouver l’existence d’armes de destructions massives prêtées à Saddam Hussein pour déclencher cette guerre.
Les 2 poids 2 mesures de la CPI
Encore plus proche, ici en Afrique, la France de Nicolas Sarkozy a détruit la Libye et fait tuer son président Mouammar Kadhafi sans aucune réaction de la CPI.
Outre ce énième effet d’annonce, quel pays pourrait arrêter le Président russe Vladimir Poutine sans subir la foudre de l’armée de son pays dirigée par des généraux dits bien plus radicaux que Vladimir Poutine lui-même ?
Cette décision à zéro impacte montre une nouvelle fois l’impuissance de l’occident vis-à-vis de la Russie.
Au début de la guerre, le Président français Emmanuel Macron avait menacé la Russie en ces termes « En cas d’agression de l’Ukraine, la riposte sera là et le coût sera très élevé » pour la Russie.
Cela fait plus d’une année que dure la guerre et la Russie en Ukraine et les batteries de sanctions prises contre ce pays n’ont jamais fait faiblir Vladimir Poutine. En revanche, les pays occidentaux, initiateurs des sanctions contre la Russie, subissent une violente cherté de la vie.