Jeudi à Kigali au Rwanda, Gianni Infantino a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans lors du 73e Congrès de l’instance mondiale du football qui se porte beaucoup mieux sous les auspices du Suisse.
Infantino, le « Robin des bois » du football?
Le patron de la FIFA affiche un bilan financier solide de son premier mandat, avec une hausse de 18% des revenus et de 45% des réserves sur le cycle 2019-22 par rapport au bilan précédent.
Un bilan positif qui a permis à la Fifa d’augmenter encore ses subventions aux confédérations et fédérations.
Plus délicat, la Fifa a décidé, le 16 décembre dernier, d’élargir son Mondial des clubs d’un format annuel à sept équipes à une compétition quadriennale à 32 équipes à partir de l’été 2025.
Un projet que son patron tente de faire aboutir depuis des années pour concurrencer la lucrative Ligue des champions de l’UEFA, mais qui s’annonce difficile à insérer dans le calendrier.
Côté gouvernance, son dernier mandat a été marqué par une vaste réforme des transferts, par l’institution d’un congé maternité pour les joueuses professionnelles ainsi que par des règles de procédure disciplinaire plus protectrices pour les victimes de violences sexuelles.
Infantino espère voir les meilleurs joueurs se qualifier grâce au nouveau format de Coupe du monde.
« L’Italie, l’Egypte de Salah, la Suède, la Turquie, le Chili, l’Algérie de Mahrez n’ont pas pu se qualifier lors d’une Coupe du monde à 32 équipes. Le Japon a battu l’Allemagne, donc une multiplication d’équipes donnera de meilleurs résultats », dit-il.
Jeudi, le dirigeant italo-suisse a entamé un nouveau mandat de quatre ans à la tête de l’instance mondiale de football.
En très grande forme, Gianni Infantino a ensuite contre-attaqué face aux critiques contre la Fifa et contre lui.
« Quelqu’un a dit que la Fifa était le Robin des Bois du football mais nous ne volons pas les riches. Nous aidons les pauvres à accéder au football. Il y a aussi des attaques personnelles à mon encontre », dira-t-il.
Gianni Infantino n’a pas hésité à affirmer sa volonté de voir des sponsors d’Arabie Saoudite.
« Nous serions ravis de voir des sponsors saoudiens comme des sponsors qatariens dans le football féminin comme c’est le cas dans le football masculin », a-t-il espéré.
En poste depuis février 2016, le dirigeant italo-suisse rempile pour les quatre prochaines années, soit jusqu’en juin 2027.
Aucun vote n’a été organisé, puisque l’homme de 52 ans a été réélu par acclamation, comme lors du précédent vote en 2019.
Infantino pourrait se maintenir jusqu’en 2031 à la tête du football mondial.