Mohamé, village situé à 5 Km de la ville d’Assoindé, dans la sous-préfecture de Bonoua, est secoué depuis quelques années par un litige foncier qui oppose plusieurs opérateurs économiques qui se disent tous propriétaires de la parcelle litigieuse.
Bonoua – Mohamé: Qui de Koutou Serge, Fawaz Hussein ou de Mme Toullec Corine, est-il le vrai propriétaire de la parcelle de terrain de 4072 M2 de ‘’Canal N’gboko’’?
Ivoirien résidant en France, Koutou Amon Serge Alain dit avoir acquis une parcelle de terrain d’une superficie de 4072 M2, situé dans le périmètre du village dénommé « Canal N’goko » sis à Mohamé, dans la sous-préfecture de Bonoua. Selon lui, ce terrain à lui cédé par le nommé Allangba Aka Bernard, a été sanctionné en 2018, par une attestation villageoise de détention coutumière, délivrée par le chef du village de Mohamé.
Se disant désormais détenteur légitime de la parcelle, il décide alors d’y ériger des constructions. Seulement voilà, à peine lesdits travaux ont-ils débuté, que des individus vont faire irruption sur le terrain pour détruire les murs déjà élevés, en détruisant les briques et les tôles, ainsi qu’en dispersant le sable et les graviers acheminés pour la construction. Selon une copie de l’assignation en déguerpissent, en démolition et en dommages et interêts, consultée par Afrique-sur7, il est écrit que les vandales, après leur forfait, ont peint en bleu le bas des cocotiers plantés sur la parcelle de terrain qu’ils ont annexé, et ont inscrit sur un mur qu’ils ont érigé, le nom «Famaz H. », dont ils disent être le véritable acquéreur et qui les aurait mandatés pour accomplir cet acte de destruction.
Sauf que, pour monsieur Koutou, l’accaparement de « son » terrain par la violence, constitue une violation grave de ses droits et une atteinte à la loi. Il a donc décidé de saisir la justice devant laquelle, il a porté plainte contre le sieur Fawaz Hussein et tous ceux qui ont participé à ces infractions. C’est dans ce contexte qu’est apparue une deuxième personne du nom de Mme Toullec Corine, épouse Akrah, qui se prétend elle aussi être propriétaire d’une partie du terrain, sur laquelle elle s’est même permise d’ériger des constructions, tout détruisant une partie de celles de monsieur Koutou.
Face à cette situation, monsieur Koutou qui a porté l’affaire devant l’institution judiciaire, espère que la justice ordonne le déguerpissement de monsieur Fawaz Hussein et Dame Toullec Corine, du terrain de 40 ares 72 centiares (4072 m2), sis dans le périmètre du village « Canal N’gboko » à Mohamé, ainsi qu’il résulte du plan cadastral dressé par le Ministère de l’Agriculture, Secteur du Développement rural de Bonoua, sous le numéro 72/12/SDA/BO, sous astreinte de 2 000 000 de FCFA par jour de retard à compter de la décision à intervenir.
Cette décision qu’il espère, devrait également prendre en compte, la démolition de toutes les constructions réalisées par les deux personnes sus visées, ainsi que leur condamnation in solidum à payer à monsieur Koutou, la somme de cent vingt millions (120 000 000) de FCFA à titre de dommages et intérêts pour toutes causes de préjudices confondus. Jointe au téléphone par la rédaction d’Afrique-sur7, le mercredi 15 mars 2023 à 14h48, Mme Toullec nous a lâché, sur un ton agressif, que « l’affaire est en justice », avant de nous raccrocher au nez.
Contacté à plusieurs reprises, Fawaz Hussein a promis de nous recevoir pour donner sa version des faits, documents à l’appui. Une rencontre qui, malheureusement, n’a jamais pu se tenir jusqu’à la publication de cet article. Tous nos messages de relance, sont restés sans suite. Nous y reviendrons!