Des militants du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire(PPA-CI) sont actuellement détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a mis une place une stratégie pour la défense de ses partisans.
Ce que le PPA-CI prévoit pour défendre ses militants incarcérés
Au cours d’une session extraordinaire du secrétariat général du PPA-CI le samedi 4 mars 2023, la question des militants proches du parti de Laurent Gbagbo incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) a été au centre des échanges dirigés par Oulaye Hubert, le président exécutif.
Me Tapi Sylvain, l’avocat chargé du dossier des militants détenus à la MACA, a fait savoir que ceux-ci sont « dans des conditions acceptables », rapporte un communiqué. On apprend aussi que de nombreuses dérives d’agents de police ont été constatées au cours de l’interpellation des militants le 24 février 2023.
À titre d’exemple, l’avocat, également membre de la direction du PPA-CI, a indiqué que Bessekon Marthe, épouse N’depo, secrétaire nationale technique, en charge de la mobilisation des femmes, a été sortie de force de sa voiture pour être conduite à la MACA. Il lui était reproché d’avoir transporté un avocat dans son véhicule.
Damana Pickass, le secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo, a annoncé que cinq avocats ont été commis afin d’assister les militants détenus. Une chaine de solidarité a aussi été créée autour de ces partisans du PPA-CI.
Il faut rappeler que ce sont au total 31 militants du PPA-CI qui ont été interpellés. Certains parmi eux étaient allés apporter leur soutien à Damana Pickass, convoqué par la justice ivoirienne. D’autres ont été arrêtés à la suite d’un meeting dans la commune de Yopougon.
Le PPA-CI a soutenu qu’une stratégie de défense a été mise en place. Cependant, le parti d’opposition déclare que ladite stratégie demeure pour l’heure confidentielle.