Un grave accident de la route survenu le samedi 4 mars, sur la A3, entre les villes de Katiola et Bouaké, a fait 15 tués. Le gouvernement ivoirien s’est saisi de l’affaire et promet des sanctions.
Accident de la route, 15 tués sur la A3 entre Katiola et Bouaké…
Trop de morts dans des accidents de la route en Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien, lancé dans une vaste opération de pacification des routes ivoiriennes, ne compte pas rester les bras croisés après le énième accident de la route survenu samedi 4 mars. En effet, un gros camion de transport de marchandises était stationné au bord de la route sur la A3, entre Katiola et Bouaké, selon les premières constatations. Un autre camion de transport de personnes, un Massa, est venu s’encastrer dans le camion à l’arrêt, faisant 15 tués et plusieurs blessés.
Le gouvernement de Côte d’Ivoire a d’abord présenté ses condoléances aux familles endeuillées avant d’annoncer une enquête pour situer les responsabilités dans cette affaire. Une fois cette première étape de la procédure réalisée, de grosses sanctions seront prises contre les personnes responsables de cet accident de la route qui fait une fois de plus des morts sur les routes ivoiriennes.
L’enquête devrait se concentrer sur les propriétaires des véhicules concernés par cet accident. Il est fort possible qu’ils aient mis sur les routes des véhicules aux contrôles techniques invalides. L’autre piste à explorer est l’état du conducteur et c’est son autopsie qui permettra de le déterminer. Était-il sous emprise de stupéfiants ou en état d’ébrité au point de ne pas avoir marqué l’arrêt ? Le véhicule stationné était-il muni de dispositifs réfléchissants ? Visiblement non, selon les premières images de l’accident…
Le ministre ivoirien des Transports, M. Amadou Koné, sous l’impulsion de qui la Côte d’Ivoire a adopté le permis à points, a une fois de plus appelé au civisme et à la responsabilité sur les routes ivoiriennes. Il a invité tout le monde à s’impliquer davantage dans « la lutte contre l’insécurité sur nos routes.»
Cet accident de la route vient surtout confirmer la nécessité pour les autorités ivoiriennes de durcir les mesures dissuasives contre les délinquants de la route, ces personnes qui ne respectent nullement le Code de la route et qui endeuillent des familles.
Le premier bilan de la 2e semaine de la Sécurité routière et permis à points est encore plus parlant. 3053 engins ont été verbalisés, dont 628 véhicules mis en fourrière pour la seule journée du 3 mars sur l’ensemble du territoire ivoirien.