Gnamien Konan a fait récemment une sortie musclée contre Patrick Achi. Le fondateur de la Nouvelle Côte d’Ivoire (NCI) a ouvertement appelé à la démission du Premier ministre de la Côte d’Ivoire parce que ce dernier a fait appel à la France pour la sécurisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. L’opposant ivoirien a essuyé la foudre des internautes.
Côte d’Ivoire : La toile s’enflamme contre Gnamien Konan
« Monsieur le Premier ministre qu’est-ce que vous avez à nous rabaisser et à nous infantiliser à ce point ? Vous n’avez pas besoin de ça pour que la France valide le 4e mandat. Achetez-vous un petit drapeau russe, ça suffira. Sérieux, démissionnez ! », avait martelé dans un tweet Gnamien Konan.
Ces propos de l’ancien directeur général des douanes ivoiriennes ont ébranlé la toile. Des internautes n’ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur la nouvelle recrue du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) d’Henri Konan Bédié. « Depuis que vous avez migré au PDCI, vous avez des sorties très bidon. Le PM fait bien en prenant exemple sur la France qui est un habitué à l’organisation des grandes compétitions. Le RHDP organisera la meilleure can jamais organisée en Afrique avec la contribution de la France », a répondu un abonné de Gnamien Konan.
Pour d’autres internautes, Gnamien Konan, adversaire politique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), est conscient que son parti n’accédera pas au pouvoir. Ce qui suscite un sentiment de jalousie envers le Premier ministre ivoirien.
Certains avouent ne pas comprendre les propos de l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour eux, cela ne pose aucun problème que la Côte d’Ivoire prenne exemple sur la France pour l’organisation de la CAN 2023. « Votre réaction n’est pas étonnante vu votre position d’opposant jaloux et aigri du pouvoir en place. Souvent évitez d’intervenir dans les sujets que vous ne maitrisez pas », a conseillé un internaute.
Gnamien Konan, alors ministre de l’Habitat et du Logement, avait été limogé du gouvernement d’Alassane Ouattara en novembre 2016. Il avait refusé une alliance avec le RHDP dans le cadre des législatives de décembre 2016, dénonçant la répartition des postes d’investiture à pourvoir à l’Assemblée nationale.