Nahounou Daléba , chargé de la justice sociale à Jeunes Volontaires pour l’Environnement ( JVE Côte d’Ivoire), a animé une conférence de presse ce vendredi à Bingerville, afin de dresser le bilan des 6 mois d’activités concernant les impacts fonciers et sociaux des projets structurants financés par les institutions financières internationales (I.F.I) qui sont entre autres, l’Agence France de Développement (AFD), la Banque Mondiale, la BOAD.
Ce que l’Ong JVE Côte d’Ivoire demande aux institutions internationales
‘’Durant 6 mois, nous avons mobilisé une dizaine d’acteurs non étatiques, des communautés impactées par ces projets et des journalistes pour analyser et comprendre la problématique de la prise en charge des communautés impactées ‘’ , a soutenu d’entrée Nahounou Daléba.
Avant d’ajouter: ‘’ Il faut noter que lors des échanges avec les communautés comme à Port Bouet ou encore lors du lancement des activités en Août dernier, il a été fait cas de déguerpissements abusifs, de dédommagements insignifiants et de non-respect du relogement préalable des impactés. Aussi, les populations victimes, ont pointé du doigt la destruction de leurs petites activités économiques, la destruction des liens sociaux et l’arrêt brusque de la scolarisation (études) de certains enfants du fait de l’éloignement des nouvelles des structures scolaires ».
Poursuivant, Nahounou Daléba a indiqué que les droits fonciers de la grande partie des populations, ont été violés par les initiateurs des différents projets, notamment celui du métro urbain d’Abidjan qui s’étend sur 35 km du nord au Sud de la Capitale économique.
Aussi, a-t-il affirmé, ‘’des Organisations de la Société Civile (OSC) ont dénoncé le non-respect des engagements de l’Etat, pris dans le cadre de l’accompagnement socio-économique des impactés de ces projets dans le cadre du Projet de Transport Urbain d’Abidjan ( Ptua) ».
En tant qu’organisation de la société civile, l’Ong Jve, par la voix de son chargé de justice sociale, a exhorté les institutions financières internationales impliquées, à réévaluer l’accompagnement des populations impactées, à respecter les mécanismes internationaux dans le cadre de leurs différents financements et à garantir un relogement préalable avant tout déguerpissement des Communautés.