Le parti de l’ancien président Alpha Condé est sous la menace d’une sanction. À l’appel du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) a participé à une manifestation le jeudi 16 février 2023. Depuis, les autorités du pays, menées par Mamadi Doumbouya, ont haussé le ton.
Guinée : Le gouvernement menace de retirer des agréments de partis politiques
Jeudi 16 février 2023, le Front national pour la défense de la constitution a lancé un appel à des partis politiques pour réclamer la libération des prisonniers politiques. À l’issue de la manifestation qui n’avait pas été autorisée par les autorités de la transition, des menaces planent au-dessus des formations politiques ayant pris part à cette action. Il s’agit notamment de l’Union des forces démocratiques de Guinée) de Cellou Dalein Diallo, le Rassemblement du peuple de Guinée (RGP) Arc-en-ciel du président déchu Alpha Condé, l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré.
Mory Condé, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, est monté au créneau. Dans un communiqué, il a dénoncé « l’usage des méthodes appelant à la violence et à la déstabilisation du vivre-ensemble des Guinéens par certains individus à partir de l’étranger pour tenter vainement de saper l’autorité de l’État et la paix publique avec le concours de certains acteurs politiques en violation de leurs obligations légales ».
« En application de la loi organique L/91/002/CTR en date du 23 décembre 1991 portant charte des partis politiques en République de Guinée et la loi L/2005/013/AN en date du 4 juillet 2005, régissant les sssociations en République de Guinée, les organisations politiques et sociales dont la responsabilité pénale sera établie par la suite des poursuites judiciaires par les autorités compétentes se verront appliquer des sanctions allant de la suspension jusqu’au retrait de leurs agréments », a-t-il menacé.