Suite aux différentes sorties publiques des dirigeants du PPA-CI à Abidjan et à l’intérieur du pays, l’honorable Fofana Amaral, a réagi à travers une déclaration dont une copie nous a été transmise. Ci-joint la déclaration du Député RHDP de Daloa commune et sous-préfecture.
Le député Fofana Amaral répond au PPA-CI
‘’Nous avons suivi, l’air quelque peu amusé, les dernières déclarations des dirigeants du PPA-CI lors de leurs sorties à Daloa, à Port-Bouët, à Yopougon, etc. L’un des constats particulièrement décevants que nous faisons à la lecture des propos du fondateur de ce parti, l’ex-président Laurent Gbagbo et du porte-parole Koné Katinan, c’est leur propension à trouver des justificatifs à leur gestion approximative, voire chaotique, des affaires de l’Etat lorsqu’ils étaient au pouvoir. Surtout cette logique maladroite de se mettre dans la peau d’éternelles victimes, qui n’auraient pas pu travailler à cause de ‘’rebelles venus couper le pays en deux’’.
Cet argument est devenu pratiquement un hymne pour la couverture de leur incapacité à gérer un Etat. Et pourtant, nul n’ignore qu’un leader, un vrai, n’est pas celui qui se plaint à longueur de journée et accuse constamment les autres d’être la cause de son mal ou de sa chute. Mais celui qui trouve plutôt toujours des ressources nécessaires, se forge pour sortir des difficultés et rester débout malgré les attaques. En 2013, soit deux années après l’arrivée au pouvoir du président de la République Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire en ses quatre points cardinaux, a fait face à une multitude d’attaques. De nombreux sites sensibles du pays dont des commissariats de police, des camps militaires, l’école de police d’Abidjan, etc, ont fait l’objet d’attaques par des assaillants.
Des gens parfois lourdement armés, dont certains ont disparu dans la nature avec des armes volées. Les Ivoiriens s’en souviennent encore, en 2012 et 2013, les assaillants ont fait régner la terreur en Côte d’Ivoire. Mais avec finesse, diplomatie, parfois anticipation, rigueur et fermeté, le président Alassane Ouattara et son gouvernement ont su annihiler tous les assauts et maîtriser les assaillants définitivement. C’est cela la bonne gestion d’un État. C’est ça, que l’on appelle avoir un leader à la tête d’une équipe, d’un État. Ces vertus ont manqué de manière criarde à Laurent Gbagbo et aux membres de son équipe.
Et ces valeurs leur font défaut jusque-là. Si Laurent Gbagbo et ses camarades avaient eu ces valeurs, il n’y aurait pas existé la célèbre et amusante phrase, ’’on voit le dos du nageur’’. Ils se seraient plutôt rendus au bord de la piscine ou de la rivière, pour repêcher ce ’’nageur’’ et le mettre hors d’état de nuire. Et non rester dans les bureaux à Abidjan, construire des phrases illarantes à n’en point finir pour amuser le monde. Ce ’’nageur’’ n’est-il pas ’’la rébellion’’ accusée par eux aujourd’hui d’être la cause de tous les maux du défunt régime de la refondation ? Des dirigeants conscients de leurs erreurs et insuffisances n’auraient pas continué de pleurnicher.
Ils auraient reconnu en premier leurs incompétences et l’amateurisme de leur gestion et ensuite, auraient recherché l’expertise pour une gestion efficace des affaires de l’État. Y a t-il un pays sous les tropiques dans lequel il n’existe pas de velléités de coup d’État ? Pas du tout. Sinon ils sont rares. Ce qui compte, c’est comment les dirigeants parviennent à maintenir la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays. C’est tout. Tout le reste relève des discours creux propres aux amateurs. Laurent Gbagbo et ses camarades du Ppa-Ci devraient donc rechercher d’autres arguments plus crédibles à servir à leurs partisans. Pas ce qu’ils servent en ce moment’’