L’organisation non gouvernementale, Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE Côte d’Ivoire), a organisé, le mardi 31 janvier dernier, un séminaire de restitution des travaux de la Cop 27 qui s’est tenue du 4 au 20 novembre 2022 en Egypte. Il s’agissait, en effet, pour cette ONG dont certains membres étaient à cet important rendez vous, de rendre compte aux autres organisations restées sur place.
L’ONG JVE Côte d’Ivoire rend compte des travaux de la Cop 27
L’organisation non gouvernementale, Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE Côte d’Ivoire) a organisé le mardi 31 janvier dernier, un séminaire de restitution des travaux de la Cop 27 qui s’est tenue du 4 au 20 novembre en Egypte. Il s’agissait, en effet, pour cette ONG dont certains membres étaient à ce important rendez vous, de rendre compte aux autres organisations restées sur place. C’est en tout cas, ce qu’a confié Larrissa Yapo, directrice exécutive de JVE Côte d’ivoire.
» Il était important pour JVE d’organiser cette activité, parce que nous avons fait le constat qu’à chaque fois que les organisations participent à la Conférence des parties, il n’y a pas de restitution en tant que telle, alors que ce n’est pas toutes les organisations qui y participent. Par rapport à ce que nous avons appris là bas, par rapport à tout ce qu’il y a eu comme négociations, comme attentes des organisations de la société civile et des Etats, il était important qu’on vienne partager cela aux autres organisations qui n’ont pas pu prendre part à cette Conférence des parties qui a rassemblé environ 35000 personnes », a-t-elle soutenu.
Pour sa part, Charles Baimey , conseiller en politique environnementale et climatique à JVE Côte d’Ivoire, a fait un compte-rendu de ce qu’il s’est passé à cette conférence. » La Cop 27 a permis aux différents acteurs de pouvoir échanger sur un certain nombre de préoccupations. En ce qui nous concerne, en tant qu’organisation de la société civile , on avait des messages importants, notamment la question de l’adaptation aux changements climatiques à laquelle fait face les pays en développement, surtout les pays africains. On avait également à cœur la question du financement climatique de manière générale, et la question des pertes et dommages. A l’issue de cette Cop qui s’est terminée avec deux jours de prolongation, la présidence égyptienne a annoncé la mise en place d’un fond sur les pertes et dommages. C’est un élément de victoire pour certains, mais pour nous autres, on a quand même des inquiétudes. Parce qu’il y a encore des questions qui restent en suspend, notamment comment ces fonds seront alimentés? Qui aura droit ? Est ce que les principes vis-à-vis des pays les plus vulnérables seront respectés? », a-t-il expliqué.
Cette activité de restitution des travaux de la Cop 27 a été fort appréciée par les participants. Kouadio Kouadio Jean Claude, membre d’une association venue de San Pedro, a salué l’initiative de JVE Côte d’Ivoire: » Je pense que cette séance de restitution est la bienvenue dans la mesure où c’est pas toutes les ONG ou associations qui se déplacent pour participer à la Cop. Si la JVE a eu la sagesse de nous faire la restitution, je pense que c’est à saluer et à encourager… » a-t-il soutenu.