Assalé Tiémoko attire l’attention du gouvernement de Côte d’Ivoire sur le surrendettement des fonctionnaires ivoiriens. Le député ivoirien, après avoir sonné l’alarme, propose une solution pour résoudre ce problème crucial.
Côte d’Ivoire : Le surrendettement des fonctionnaires inquiète Assalé Tiémoko
Dans une publication sur sa page Facebook, Assalé Tiémoko a donné l’alerte sur le surendettement des fonctionnaires et agents de l’État. Le député-maire de Tiassalé a fait remarqué qu’une étude menée en 2022 sous l’impulsion du ministère de la Solidarité et portant sur le surendettement des fonctionnaires et agents de l’État a montré que plus de 30 000 parmi ceux-ci « étaient en situation de surendettement avec la perte d’au moins 70 % de leur salaire, retenus soit par des banques soit par des usuriers ».
Poursuivant, le journaliste ivoirien précise que ce surendettement est causé par les dépenses familiales, l’acquisition de biens immobiliers, les sollicitations familiales, les funérailles et les investissements non-rentables.
Toutefois, M. Assalé regrette que des solutions n’aient pas été proposées pour sortir les fonctionnaires de cet engrenage infernal.
« Je voudrais proposer au gouvernement de mener une autre étude afin de connaître la masse financière que représente le surendettement des fonctionnaires et agents de l’Etat auprès des banques et autres microfinances et assureurs, de même qu’à trouver le moyen d’amener les usuriers à déclarer auprès d’une structure étatique désignée, les créances qu’ils détiennent sur leurs « otages » fonctionnaires », a souhaité le premier magistrat de la commune de Tiassalé.
Et Assalé Tiémoko de poursuivre : « Par la suite, l’état pourrait racheter toute cette dette auprès de tous les créanciers et prendra des dispositions pour interdire aux banques et aux microfinances d’accorder un second prêt ou plusieurs prêts à un fonctionnaire qui n’a pas encore fini de rembourser le premier, de même que la pratique du prêt à usure. »
Il ne manque pas de souligner que l’Etat pourrait récupérer à tempérament et la source son dû, en proposant des quotités cessibles plus humaines et sans intérêt à ces fonctionnaires qui retrouveront ainsi un peu de dignité et de productivité.