L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, à travers un financement de l’Agence des Etats-Unis pour le développement (USAID), a outillé le laboratoire régional de Korhogo pour la prise en charge de diagnostic des maladies animales transfrontalières.
Korhogo : De nouveaux équipements pour réduire les délais d’obtention des résultats bactériologiques
Considéré comme l’une des unités techniques du laboratoire national d’Appui au développement agricole (LANADA), le laboratoire régional de Korhogo dispose, dorénavant, des moyens pour réduire les délais d’obtention des résultats des analyses bactériologiques. Ces analyses, deux avant, exigeaient les expéditions au laboratoire central de Bingerville avant l’obtention des résultats.
Pour mesurer l’impact des nouveaux équipements reçus par l’USAID, sur le bon fonctionnement du laboratoire, la nouvelle représentante pays de l’organisation en Côte d’Ivoire, Shawn Jones, s’est rendue le jeudi 02 février 2023 au Laboratoire régional de la cité du Poro. Elle avait à ses côtés la directrice du laboratoire, Dr Amatcha Lepry, qui s’est félicitée pour ces acquis de l’agence américaine.
« Nous sommes aujourd’hui capables de diagnostiquer les maladies des animaux qui se présentent à nous. Nous parvenons aujourd’hui à faire, sans difficultés, les autopsies, la parasitologie et la sérologie », s’est réjoui le Dr Amatcha.
Elle a également laissé un plaidoyer à l’endroit des partenaires techniques et financiers, afin d’obtenir plus d’équipements dans le diagnostic des maladies virales. « Les échantillons prélevés à Korhogo sont acheminés à Bingerville », déplore-t-elle.
Grâce à ces équipements, d’un coût total de 75 millions de FCFA, selon la directrice, le laboratoire dispose désormais, d’un lecteur ELISA, d’un microscope à immunofluorescence, d’un autoclave, d’un congélateur à – 80°C.
Des acquis qui ont été effectifs grâce à la FAO, par le Global Health Security Agenda (GHSA), et mis en œuvre par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD), dont les interventions sont financées par l’USAID.
Notons que le District autonome des savanes est une zone de transit du bétail en provenance des pays limitrophes à la frontière nord de la Côte d’Ivoire. Donc, les cas de maladies animales sont de plus en plus récurrents.
D’où la création depuis 2005, de l’ECTAD qui planifie et met en œuvre les programmes d’urgences en matière de santé animale dans plus de 37 pays, pour prévenir et atténuer les effets des maladies animales.
Bekanty N’ko www.Afrique-sur7.ci