Le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, lors d’un déjeuner, organisé à la maison de la presse, le jeudi 02 février 2023, a fait le bilan 2022 de son département. Il a annoncé de même les priorités du ministère pour l’année 2023.
Côte d’Ivoire – Ressources animales et halieutiques: Sidi Tiémoko fait le bilan 2022 de son ministère
Pour pallier l’autosuffisance en protéines animales et halieutiques en Côte d’Ivoire, le ministre Sidi Tiémoko Touré a annoncé un montant de 59 616 566 350 FCFA d’investissements. Le montant établi par le ministre face à la presse, prendra en compte 39 projets d’investissements et six réformes inscrites dans la programmation 2023 du programme du gouvernement.
« Notre secteur est exigeant, passionnant, délicat, mais rigoureux. Il s’agit surtout de souveraineté alimentaire, c’est-à-dire, produire suffisamment et qualitativement. Il s’agit aussi de santé humaine car 70% des maladies humaines dites émergentes proviennent des animaux. D’où la nécessité d’une vigilance accrue sur la santé animale », s’est justifié le ministre.
Poursuivant, Sidi Tiémoko a rappellé la vision du gouvernement. Il s’agit de développer le secteur des ressources animales et halieutiques, porté par des systèmes de production attractifs, tournés vers le marché, respectueux de l’environnement et de la biodiversité, et fortement centré sur la promotion de Petites et moyennes entreprises (PME) de production animale, de pêche et d’aquaculture.
« Cette année 2023 est déclarée, année de la jeunesse. J’invite les jeunes à s’intéresser au secteur de l’élevage et de l’halieutique, car ces investissements feront près de 6.000 emplois. Nous sommes disposés à les accompagner, mais cela se fera au regard de leur volonté et leurs ambitions d’insertion pour leur autonomisation, car il est primordial de les sortir de la précarité », rassure-t-il.
Quant aux réformes et investissements annoncés par le ministère en 2023, ils permettront de faire face aux principaux défis du secteur. Notamment, la modernisation des systèmes de production, pour accroître la productivité et les revenus des producteurs.
Aussi, l’accroissement de la production nationale en produits animaux et halieutiques afin de réduire la dépendance de l’extérieur. Également, l’amélioration de la sécurité sanitaire des denrées animales, la professionnalisation des acteurs et la structuration des filières du secteur. Pour finir, la mise en place de mécanismes de financement adaptés au secteur.
« Il ne se passe pas une journée sans viande ou poisson dans nos assiettes. Nous sommes disposés à accompagner tout le monde pour une meilleure production locale, afin que notre pays ne soit plus tributaire de l’importation évaluée à plus de 450 milliards FCFA/an pour les viandes et abats, poissons, lait et produits laitiers », a manifesté Sidi Touré.
Les productions nationales en viande et halieutiques ne couvrent que 44,6% et 13,44% des besoins nationaux. Le secteur contribue ainsi, à 2% au PIB national, malgré l’important potentiel dont il dispose en termes de ressources et de compétences humaines.
Bekanty N’ko www.Afrique-sur7.ci