Un meeting de soutien à la junte a été organisé le samedi 28 janvier 2023 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. La cérémonie initiée par des organisations de la société avait pour objectif d’apporter un soutien aux forces de défense et de sécurité, aux volontaires pour la défense de la patrie et aux grandes décisions prises par le régime du capitaine Ibrahim Traoré.
Burkina : Un meeting en soutien à la junte militaire organisée à Ouagadougou
Ce sont plusieurs milliers de Burkinabè qui ont pris part à ce meeting de soutien à la junte au pouvoir depuis septembre 2022. Selon France Info, ceux-ci brandissaient des drapeaux du Burkina Faso et de la Russie. Les manifestants ont apporté leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré qui a récemment demandé le départ des troupes françaises de son pays.
Notre source indique que des manifestants ont même déclaré leur admiration à la Russie de Vladimir Poutine. « Si je voyais Poutine, je lui donnerais ma fille en mariage. Si je croise une Russe, je voudrais qu’elle soit ma femme, tellement je suis content et fier d’eux. La Russie quand ils aident, ils aident franchement », a confié l’un d’eux.
Un autre manifestant a imploré la grâce divine sur le capitaine Ibrahim Traoré. « Nous n’avons jamais connu un président comme ça au Burkina Faso, explique un manifestant. On prie Dieu pour qu’il le fortifie et qu’Ibrahim Traoré puisse continuer », a-t-il souhaité.
La junte burkinabè a expliqué que la volonté du départ des troupes françaises est motivée par « la volonté des autorités de la transition et de l’ensemble des Burkinabè, d’être les acteurs premiers de la reconquête de notre territoire », comme l’avait précisé le porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo.
Des partisans du défunt capitaine Thomas Sankara, assassiné en 1987, ont très tôt salué la décision du gouvernement de transition de se séparer des troupes françaises.
« Aujourd’hui, en fervents partisans de la libération totale de notre pays des jougs de la Françafrique, de l’impérialisme et du capitalisme mortifère, nous marquons d’une pierre blanche notre refus de la gouvernance par procuration », ont déclaré des organisations proches de l’ex-compagnon de Blaise Compaoré dont les propos sont repris par Africanews.