Le mercredi 25 janvier 2023, la France décide de retirer sa troupe militaire sur le territoire burkinabè, ce sont plus de 400 membres des forces spéciales qui quitteront le pays dans un délai convenu d’un mois.
Le Burkina Faso arrive à ses fins avec la France
Le gouvernement burkinabè a confirmé lundi avoir demandé le départ des militaires françaises basés dans le pays dans un délai d’un mois, mais Paris avait souhaité attendre des clarifications de la part du président de transition Ibrahim Traoré.
En effet, après que la France a demandé une clarification le lundi 23 janvier 2023, le porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel Ouédraogo a confirmé la demande.
« Ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a déclaré lundi midi le porte-parole du gouvernement burkinabé, Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radiotélévision du Burkina (RTB).
Ainsi, la France a reçu la dénonciation par le gouvernement du Burkina Faso de l’accord de défense qui liait les deux pays depuis 2018 et va retirer ses soldats du pays dans le délai convenu d’un mois, a déclaré mercredi le Quai d’Orsay.
« Nous avons reçu formellement (mardi) la dénonciation, par le gouvernement burkinabé, de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays », a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.
« Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite. Nous respecterons les termes de cet accord en donnant suite à cette demande », a-t-il renchéri.
Le ministère des Affaires étrangères respecte donc la demande du gouvernement burkinabè dénonçant l’accord de 2018 sur le statut des troupes françaises sur place.
Le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 membres des forces spéciales françaises, la force Sabre. Ces derniers auront quitté le pays « d’ici fin février » et le retrait de tous les matériels devrait être achevé « fin avril », a affirmé à l’AFP une source proche du dossier.
Le transfert au Niger d’au moins une partie des soldats jusqu’alors déployés au Burkina Faso fait partie des pistes évoquées au ministère des armées.
Rita Sorgho www.Afrique-sur7.ci