La ville d’Agboville accueille, du 23 au 24 janvier 2023, la 4e édition de la Journée mondiale de la culture africaine (Jmca) qui se déroulera sous le thème « L’Afrique et les percussions ».
Alafé Wakili, commissaire général de la JMCA: « Pourquoi nous avons choisi Agboville pour cette 4è édition »
La 4ème édition de la Journée mondiale de la culture africaine (Jmca) s’ouvre ce lundi 23 janvier 2023 à Agboville. Selon Alafé Wakili, le choix de cette localité s’explique par les bonnes dispositions présentées par les autorités de la ville, ainsi que par les populations.
« L’idée générale est que nous avons décidé d’aller en dehors de la capitale économique. Parce que tout le monde est focalisé sur Abidjan or la culture, ce n’est pas seulement qu’à Abidjan. Et si nous avons démarré par Adiaké, c’est parce qu’on a trouvé des populations favorables à l’idée. Avant cela, nous avons fait des prospections. Les autorités de la ville nous ont apporté leur appui pour la célébration de l’activité. Nous avons ressenti le même intérêt et la même disponibilité d’esprit au niveau des populations d’Agboville ainsi que des autorités de cette ville », a déclaré le commissaire général de la JMCA dans d’une interview accordée au quotidien gouvernemental Fraternité Matin.
Les activités de la 4ème édition de la JMCA, débutent dès le lundi 23 janvier, avec le panel qui va mener la réflexion sur la percussion avec les membres du comité scientifique, et dans la soirée du lundi, par un concert populaire avec les artistes Pat Saco, Alain De Mari ainsi que plusieurs artistes locaux qui se produiront.
« Le lendemain, ce sera la célébration officielle avec les discours. Nous exprimons notre gratitude, notamment au président de l’Assemblée nationale Adama Bictogo, qui est d’Agboville ; au ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, qui est aussi le parrain de cette édition de la Jmca. Sans oublier la ministre de la Culture et de Francophonie, Françoise Remarck ; le corps préfectoral d’Agboville ainsi que toutes les populations de cette charmante ville », a ajouté Alafé Wakili.
Selon lui, au-delà des discours officiels, de la célébration musicale ou artistique, les organisateurs ont choisi de mener des réflexions sur les percussions africaines. D’où le thème: « L’Afrique et les percussions ».