Le milieu de terrain des Éléphants locaux Goua Marc était en conférence de presse, ce mardi 17 janvier. A la veille du match décisif contre la RD Congo, le vice-capitaine des Éléphants s’est voulu rassurant.
Après une défaite face au Sénégal, est-ce que le peuple ivoirien doit compter sur les Eléphants pour une victoire demain (mercredi 18 janvier) ?
Nous avons un peuple sportif qui aime beaucoup le football et qui soutient toujours la nation. C’est vrai que nous avons fait un faux pas à notre première sortie, mais nous ne viendrons pas en victime résignée. Il faudra compter avec nous pour le deuxième match parce que nous avons conscience que c’est le tournant de la compétition pour nous. Il faut être dedans pour pouvoir arracher quelque chose pour la suite.
Quel est l’état des Éléphants après le résultat décevant du premier match ?
L’état d’esprit est au beau fixe au regard des séances d’entrainement que nous avons. Aujourd’hui, il n’y a plus de petites nations. Tout le monde se bat et tout le monde met les moyens qu’il faut pour amener son équipe vers le haut niveau. Face au Sénégal, nous sommes passés à côté. Mais la qualification se jouera sur deux matches. Il faut rester concentré avec l’état d’esprit que nous avons présentement, pour aborder le prochain match et le dernier.
Quel est le discours que vous, en tant qu’ancien, avez-vous tenu pour pouvoir se remettre après le match contre le Sénégal et aussi pour mieux aborder celui contre la RDC demain ?
Le message est simple en ce début de compétition. Nous disons que la qualification se joue sur trois matches. C’est vrai que nous avons grillé un joker, mais si le découragement s’installe, il sera difficile de faire face aux deux prochains matches. L’essentiel est de rester concentrés. L’aventure continue. Nous gardons à l’esprit l’objectif et nous devons être très attentifs aux consignes des encadreurs pour réaliser, ce que nous faisons à l’entrainement, au cours des matches. Et après le résultat viendra.
J’ai été de la partie en 2016 où nous avions perdu le premier match au Rwanda, mais nous avons enchainé les victoires jusqu’en demi-finale. C n’est jamais perdu avec l’expérience que nous avons, avec les rencontres que nous regardons. Il ne faut pas rester sur un seul match pour un jugement de valeur quand nous avons l’occasion de nous rattraper.
Vous jouez votre survie face à la RD Congo. Est-ce vous nourrissez une révolte pour espérer passer ce cap ?
Nous sommes tous conscients. La suite de notre compétition passe par une révolte collective et individuelle. Chaque joueur en est conscient. Il faut tout donner pour aller arracher quelque chose. Face à la RD Congo, il faudra mettre tout ce qu’il faut pour sortir de cette bataille avec un résultat positif. Notre objectif n’est pas de rentrer à Abidjan après trois matches. La compétition se joue sur trois semaines, et nous sommes là pour faire ces trois semaines en Algérie.
Le meilleur résultat des Éléphants dans le CHAN reste une troisième place en 2016. Aujourd’hui, êtes-vous prêts à relever ce défi, voire faire mieux quand on sait que vous avez en face la RD Congo, double vainqueur ?
On se sert du passé pour pouvoir construire notre avenir. Il est vrai que la RD Congo a remporté à deux reprises le CHAN. Mais le groupe que nous allons affronter n’a pratiquement aucun joueur de cette époque. C’est une nouvelle génération que nous allons affronter. Ce sont deux nouvelles générations qui se croisent et chacune essaiera d’écrire son histoire.
Est-ce que vous avez une idée de votre adversaire, surtout en ce qui concerne les individualités ?
Généralement, je n’aime pas me focaliser sur l’adversaire. Le plus important, c’est ce que nous faisons en interne. C’est ce qui nous permettra de nous mettre en exergue. C’est mieux que ce soit la RD Congo qui pense à comment nous contrer qu’à nous de réfléchir à comment les faire déjouer. Pour nous, il faut mettre notre stratégie en place et attaquer tout simplement.