La délégation générale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, FESPACO avec a sa tête, Alex Moussa Sawadogo, a dévoilé le 13 janvier 2023, la sélection officielle de la 28e édition du FESPACO prévue du 25 février au 4 mars 2023. Ce sont 170 productions cinématographiques sélectionnées qui tiendront en haleine les amoureux du 7e art pour cette 28e édition.
170 films et documentaires sélectionnés parmi plus de 1200 oeuvres pour la distinction suprême du FESPACO
C’est entouré de toute son équipe que le délégué général du FESPACO, Moussa Sawadogo s’est présenté à la presse pour dévoiler l’ensemble des films et documentaires qui seront en compétition lors de cette 28e édition du FESPACO. Si la sélection a été difficile pour le comité, a-t-il indiqué, il faut noter que les créateurs eux aussi ont redoublé d’effort pour proposer des œuvres et ce en moins de 2 ans après la précédente édition qui s’est tenue en octobre 2021 a-t-il ajouté. Ainsi pour ce grand rendez-vous du cinéma africain, 170 films et documentaires ont été sélectionnés parmi les 1200 œuvres proposées pour se lancer à l’assaut du prestigieux trophée à savoir l’Etalon d’Or. “Le choix n’a pas été facile” a d’ailleurs lancé Alex Moussa Sawadogo.
170 films et documentaires répartis dans 11 catégories
Placé sous le thème « Cinéma d’Afrique et Culture de la Paix”, le FESPACO 2023 va donc mettre en compétition, 170 films et documentaires classés dans 11 catégories différentes à savoir le ‘’Long métrage fiction’’ avec 15 films en compétition, le ‘’Long métrage documentaire’’ avec 14 oeuvres, le ‘’Burkina Faso Films’’ avec 12 films, le ‘’Fespaco Short’’ avec 31 films et documentaires, les “Perspectives’’ avec 11 films, le ‘’Panorama’’ (antichambre des longs métrage) avec 14 films, les ‘’Séries TV’’ avec 11 réalisations, les ‘’Films des Écoles du cinéma’’ avec 22 oeuvres, ‘’l’Animation’’ 16 dessins animes, “Sukabe”, et le “Classique” (Rétrospective) pour finir.
Un budget de 2 milliards pour la 28e édition
Selon le comité de sélection, les 1200 œuvres ont été visionnées avec beaucoup d’attention pour en retenir 170 au final. “Tous les films et documentaires ont été visionnés à plusieurs reprises afin de sélectionner des productions de qualité capable de rivaliser les films du monde entier”, a indiqué Alex Moussa Sawadogo. Avec un budget de plus de 2 milliards, la biennale africaine du cinéma et de l’audiovisuelle compte tenir ses promesses et diffuser des films aboutis. Voir le FESPACO se tenir malgré le contexte d’insécurité que vit le Burkina est à saluer, et les organisateurs promettent un cadre agréable pour le développement du cinéma africain.
Yennega Coproduction ou le marché du cinéma africain
Une innovation pour cette année a été mis en place à savoir Yennenga Coproduction, qui est le marché du cinéma ou les producteurs, les réalisateurs, et les gestionnaires de fonds et plateformes du monde entier compte s’y retrouver pour financer les projets cinématographiques afin d’aboutir à des films de plus en plus de qualité.
Ce marché sera une aubaine pour les acteurs du cinéma africain, quand on sait que les financements dans le domaine se font de plus en plus rares. Si pour la plupart, toutes les régions de l’Afrique ont été représentées dans la sélection des films avec 35 pays africains, des pays de la diaspora font leur entrée dans cette fête du cinéma africain notamment, la République dominicaine, Haïti et le Brésil. Le Togo étant le pays invité d’honneur.
Pierre Edouard Ouedraogo www.afrique-sur7.fr