L’ex-ministre ivoirien Tidjane Thiam de retour en Côte d’Ivoire après un bref passage en été. Pour l’opinion nationale, le banquier envisage de briguer la présidence en 2025.
PDCI-RDA: Tidjane Thiam est arrivé en Côte d’Ivoire à 11 jours du nouvel an
L’ancien directeur général de Crédit Suisse, également ancien ministre du Plan, est arrivé à Abidjan, ce lundi 19 décembre 2022.
C’est à bord de son jet privé que l’ancien patron de Credit Suisse a regagné son pays natal pour un séjour de quelques jours.
Initialement prévu le 30 juillet 2022, le grand retour du banquier franco-ivoirien en Côte d’Ivoire s’est finalement effectué le 8 août. Il a été reçu par Alassane Ouattara dès son arrivée en présence de ses frères aînés, le gouverneur de Yamoussoukro, Augustin Thiam, et le ministre des Transports, Aziz Thiam.
Par la suite, il s’est entretenu avec Henri Konan Bédié à Daoukro et bien d’autres acteurs de la vie politique.
Il avait alors réaffirmé son appartenance au PDCI-RDA.
Le banquier franco-ivoirien envisagerait également de renoncer à sa nationalité française pour pouvoir briguer la magistrature suprême, conformément aux dispositions de la Constitution ivoirienne, a-t-on ajouté de même source.
Une éventuelle candidature de l’ancien directeur général du groupe bancaire Credit Suisse à la présidentielle de 2025 marquerait le retour dans l’arène politique ivoirienne de ce petit-neveu du premier président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny. Entre 1994 et 1999, M. Thiam avait, en effet, servi en tant que directeur général du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) rattaché directement au Premier ministre et au président de la République, puis comme ministre du Plan et du Développement.
Après le coup d’Etat de 1999, il a pris ses distances avec les acteurs de la vie politique ivoirienne pour entamer une brillante carrière à l’international dans le monde de la finance.
Tidjane Thiam, Patrick Achi et Jean-Louis Billon sont considérés en Côte d’Ivoire comme de probables candidats à la succession d’Alassane Ouattara. Seulement, la Constitution ivoirienne pourrait mettre hors jeu ces trois personnalités politiques. En effet, la loi fondamentale ivoirienne stipule que tout candidat à l’élection présidentielle « doit être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoiriens d’origine ».