Kegban Kegban Bernard, député de la circonscription de Mahapleu /Zonneu, a procédé Vendredi 9 Décembre à la pose de la première pierre d’un bâtiment de 3 classes et d’un bureau à l’école primaire publique de Kouyapleu, une localité de Mahapleu, à quelques 27 kilomètres de Danané.
MAHAPLEU : Le député Kegban Kegban Bernard pour des écoles dignes de la Côte d’Ivoire
La pose de la première pierre de ce futur édifice a été faite, au cours d’une cérémonie qui a drainé du beau monde par l’honorable Kegban Kegban Bernard.
Au total, ce sont plus de cent élèves de 3 classes fréquentant un abri de fortune exposé à toute sorte de risques, une grande papillote, qui diront la rentrée prochaine adieu à tant d’incommodités.
« Les enseignants travaillent dans des conditions déplorables sous ces paillotes. A chaque intempérie, pluie ou vent violent, c’est la débandade. Il nous est difficile de garder le matériel didactique. La pluie fatigue beaucoup élèves et enseignants. Il y a aussi la poussière qui cause des cas de rhume et des maladies chez les tout-petits parce que la paillote donne dos à la route. Ma prière est que le député Kegban nous aide à vite sortir de ce cauchemar. » a confié Madame Dié, directrice de l’école.
« Le plus beau cadeau qu’on puisse offrir à un enfant c’est son éducation, c’est pourquoi le président Alassane Ouattara fait de l’école sa priorité. Marchant dans ses pas, je viens aujourd’hui m’engager pour la construction d’un bâtiment qui s’ouvrira la rentrée prochaine. Je viens poser la première pierre et commencer séance tenante la construction de ce bâtiment. Je vous envoie trois salles de classe plus le bureau de votre directrice » , a indiqué l’honorable Kegban Kegban Bernard avant d’interpeller cadres et élus de la région : « Les paillotes sont une honte pour nous, cadres et élus. Dans la seule inspection primaire publique de Mahapleu, sur 72 écoles primaires publiques, 41 écoles sont en paillotes. Ces données sont bouleversantes. Et pour l’éducation nationale et pour les cadres de Mahapleu. Sous ces paillotes, nos enfants et leurs maîtres vivent un vrai cauchemar. Si les gens ne défequent pas sous des abri destinés à l’apprentissage de nos enfants, c’est la pluie et le vent qui menacent leur éducation. Une école en paillotes met en mal notre honneur, chers élus et cadres du Tonkpi. Aidons l’État à nous aider. Faisons le premier pas pour que l’État vienne nous appuyer. Parce que c’est nous qui vivons avec nos parents. C’est bien nous qui les côtoyons au quotidien. C’est nous qui sollicitons quand le moment arrive leurs suffrages. Alors ayons un jour honte de cette honte qui nous avilit ! »
Sous des longues acclamations, le député de Mahapleu/Zonneu a fait débarquer 3 tonnes de ciment et 3 bottes de fer pour rapidement commencer les travaux de construction d’un futur bâtiment de l’école de Kouyapleu.
Parlant au nom de la population, le chef Demin Meri a salué l’initiative du député et partagé son adresse aux cadres et élus qui » ont un rôle à jouer » dans l’épanouissement des jeunes et des femmes.
« A travers cette action, notre député entend encourager nous, parents, à scolariser nos enfants et petits-enfants et à donner la chance à ces derniers d’avoir un avenir radieux. Qui ne souhaite pas avoir dans sa lignée un enfant qui devient ambassadeur, ministre, député, préfet ou sous-préfet ? Notre fils Kegban vient nous soulager. Un tel fils mérite qu’on le soutienne dans tous ses projets. Honorable Kegban, nous te donnons la clé du village. Il est tien désormais. » a-t-il dit, heureux.
Avant la pose effective de la première pierre du bâtiment de 3 classes et un bureau, l’honorable parlementaire a adressé ses vifs remerciements à tous les acteurs de l’éducation nationale présents avant de les prendre à témoins dans sa sensibilisation à l’enrôlement sur la liste électorale : « Aller s’inscrire sur la liste électorale est un acte citoyen. En même temps, la transhumance politique est désormais punie par la loi. N’acceptez plus d’être du bétail électoral pour un quelconque homme politique. A vous qui étiez allés voter à Danané ou à Sangouiné, je vous informe que de telle pratique est punie de 6 mois à 2 ans de prison. Je n’interviendrai jamais pour ceux qui s’entêteront. Si vous ne restez pas chez vous, l’on choisira vos dirigeants à vos places et ces dirigeants élus par autrui vous tourneront dos. Et ils auront raison parce qu’ils ne vous sont pas redevables. » a-t-il souligné avant de prendre congés de parents et élèves, heureux de la bonne nouvelle du jour et de cet esprit de solidarité et de fraternité qui caractérise le député de la circonscription de Mahapleu/Zonneu.
Une correspondance de
Sony WAGONDA