L’Afrique représente environ 30 % des réserves mondiales de matières premières minérales non énergétiques (bauxite, cuivre, cobalt, chromite, etc.). En Côte d’Ivoire, le secteur des mines a enregistré en 2019, un bond de 30 % de son chiffre d’affaires pour se situer à 1,16 milliard d’euro. Un excellent partenaire avec plus de 19 000 emplois directs.
Le taux d’employabilité y reste relativement élevé dans le secteur des Mines et Petrole en Côte d’Ivoire
Bien que l’extraction et l’exportation de ressources naturelles non renouvelables soient une opportunité pour la croissance économique, ces activités ne sauraient à elles seules donner lieu à un développement durable.
Ainsi, le gouvernement ivoirien et le Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI) ont donc décidé de soutenir le renforcement du système de formation professionnelle.
En effet, le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, a procédé mercredi 07 décembre 2022, à la signature d’un protocole d’accord-cadre de partenariat et de la première convention spécifique avec le GPMCI pour la formation et l’insertion de jeunes dans le secteur.
Le protocole vise à sélectionner et à former des jeunes dans six métiers, à savoir la conduite d’engins miniers, la mécanique d’engins, la chaudronnerie/Soudure, la maçonnerie, le coffrage et la topographie.
Le président du GPMCI, Jean-Claude Diplo, a relevé que les mines auront un besoin de recrutement entre 6.000 à 8.000 employés dans les trois années à venir. « Le secteur revendique une dizaine de mines pour 19.000 emplois actuellement. Sur la prochaine année 2023-2024, deux autres mines vont s’ajouter et une troisième en 2025, donc c’est autour de 6.000 à 8.000 personnes à recruter pour alimenter ces mines. C’est un besoin massif que la production seule des écoles spécialisées ne suffit pas», a-t-il relevé.
Le ministre Koffi N’Guessan a précisé que la formation sera de type dual, entre la structure de formation et les entreprises du secteur minier, pour l’acquisition rapide des compétences techniques, pratiques et opérationnelles dans le métier.
« Nous allons respecter nos engagements. Faire en sorte que de nombreux jeunes qui sont sur les mines ou dans les régions où se trouvent ces mines puissent être recrutés, formés et insérés », a-t-il promis.
« Nous avons un secteur minier très florissant. Tous les jeunes que nous allons recruter dans notre système seront destinés à être insérés. On ne va pas former un jeune qui va aller à la rue. On forme en fonction de la disponibilité des postes à pourvoir et des profils recherchés par les entreprises minières », a rassuré le ministre.
Le taux d’employabilité y reste relativement élevé, tant en raison de l’importance des investissements effectués que de la variété d’emplois disponibles.