Première nation africaine à se qualifier pour les huitièmes de finale d’une Coupe du monde de football (1986), le Maroc entamera dans quelques heures sa 6ème participation à la plus grande fête du football mondial après (1972, 1982, 1986, 1998, 2018). Quelles sont les réelles chances des Lions de l’Atlas dans cette grande compétition ?
Le Maroc peut croire en ses chances
Pour une première fois dans l’histoire du ballon rond, une Coupe du monde football va se dérouler dans un pays arabo-musulman, le Qatar, et le Maroc sera à ce grand rendez-vous planétaire. Dans sa poule F, au côté de la Belgique, la Croatie et le Canada, les Lions de l’Atlas entendent jouer crânement leurs cartes.
Intronisé à la tête de la sélection chère au Roi Mohammed VI il y a 2 mois en remplacement de Vahid Halilhodzic, Walid Regragui, le nouveau patron des Lions de l’Atlas, est sans doute l’un des atouts majeurs du Maroc dans cette compétition. Très attendu par tout un peuple qui vibre à l’unisson du cuir rond, l’ancien international qui a participé à la finale de la CAN 2004 perdue face à la Tunisie (2-1), incarne un vent nouveau pour la sélection.
Moins expérimenté certes par rapport à son prédécesseur, le technicien de 47 ans a réussi, par son nouveau discours, sa science tactique et son appétence pour le beau jeu, à apporter une fraîcheur à la sélection en seulement quelques matchs.
Son bilan après 3 matchs, même si ce ne sont que des matchs amicaux (2 victoires, 1 nul), est élogieux. La dernière répétition générale face à la Géorgie avant le début de la compétition et cette éclatante victoire (3-0), augure bien évidemment de bonnes choses pour les protégés de Fouzi Lekjaa, président de la FRMF.
Une mixture entre les expérimentés et la jeune garde
Outre Walid Regragui, l’autre grand atout pour les Lions de l’Atlas dans cette compétition, reste et demeure la richesse et la qualité du groupe. Entre joueurs expérimentés et talents précoces, le sélectionneur Walid Regragui dispose d’un matériel lourd pour ce tournoi.
Romain Saiss, Achraf Hakimi, Noussair Mazraoui, Youssef En-Nesiry et bien évidemment Hakim Ziyech sont entre autres des cadres de cet effectif qui disputeront leur deuxième mondial de suite. Le dernier dans cette liste (Hakim Ziyech) dont le retour en sélection, coïncide avec l’arrivée du nouveau sélectionneur, est une arme fatale pour les Lions.
Le joueur de Chelsea, réputé pour son aisance technique, sa superbe vision de jeu et sa patte gauche millimétrée, sera d’un apport indescriptible pour les Lions. Et que dire de son coéquipier Achraf Hakimi. Rayonnant avec le PSG, le latéral droit fait partie des meilleurs au monde sur ces deux dernières années.
Il sera précieux pour sa sélection sur le plan défensif et surtout sur les transitions rapides vers l’avant puisqu’étant un contre-attaquant de talent. Outre ces cadres, la tanière des Lions, compte également en son sein des jeunes pousses aussi talentueux qu’imprévisibles.
L’un d’entre eux est Bilal El Khannouss. Le jeune milieu offensif du RC Genk va vivre sa première grande compétition avec les Lions de l’Atlas, lui qui n’avait jamais été convoqué auparavant.
Les Lions de l’Atlas version 2022, pourront aussi faire mieux que leurs aînés de la génération 1986 (Faria, Bouderbala, Zaki et Dolmy) dans cette Coupe du monde qatarie, premier élément de réponse le 23 novembre prochain et leur entrée en lice contre la Croatie.