Le gouvernement dans un communiqué, a annoncé ce 18 novembre 2022, le plafonnement des prix des produits de grande consommation, à savoir le riz, le sucre, la tomate concentrée, le lait, les pâtes alimentaires, l’huile de palme raffinée et la viande de bœuf. Cette mesure procède d’un arrêté interministériel conjointement signé par les ministres du Commerce et de l’Industrie, de l’Économie et des Finances, ainsi que du Budget et du portefeuille de l’État, le mercredi 16 novembre 2022.
Un plafonnement des prix qui s’applique à la production et à la distribution
« Les prix du riz, du sucre, de la tomate concentrée, du lait, des pâtes alimentaires, de l’huile de palme raffinée et de la viande de bœuf ne peuvent excéder, toutes taxes comprises, de ceux mentionnés à l’annexe du présent arrêté interministériel. Le plafonnement des prix des produits s’applique tant à la production qu’à la distribution », a indiqué le communiqué du gouvernement.
Ces prix et les marges déterminées peuvent faire l’objet de révision, après une concertation avec les acteurs des secteurs concernés. En cas d’évènement modifiant la structure des prix tels que déterminés par l’arrêté interministériel, le non-respect du plafonnement des prix des produits concernés est puni conformément à l’ordonnance n’2013-662 du 20 septembre 2013.
Le présent arrêté interministériel abolit toutes dispositions antérieures contraires. Cette nouvelle mesure de plafonnement des prix entre en vigueur à compter de sa date de signature. Et s’applique à la vente du riz, du sucre, de la tomate concentrée, du lait, des pâtes alimentaires, de l’huile de palme raffinée et de la viande de bœuf de même origine, de même qualité et de même conditionnement, quelle que soit leur dénomination commerciale.
Le gouvernement après réorganisation du Conseil National de la Lutte Contre la Vie Chère (CNLVC), un instrument d’orientation, de pilotage et de suivi, a mené des actions concrètes de lutte contre la vie chère. Initialement en cours, l’Office pour la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), va compléter ce dispositif avec une plateforme d’échanges entre les consommateurs, le secteur privé et l’administration.
Bekanty N’ko www.afrique-sur7.fr