Joe Biden a exclu le Burkina Faso de l’accord commercial AGOA (African growth opportunities Act). Le président américain estime que le pays du capitaine Ibrahim Traoré « n’a pas fait des progrès continus en vue d’établir le respect de droit et du pluralisme ».
Joe Biden exclut le Burkina Faso de l’AGOA
Le Burkina Faso ne bénéficiera plus de la loi américaine portant sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique. La décision a été prise par Joe Biden. L’État burkinabè ne figure plus dans la liste des pays africains de l’Afrique subsaharienne possédant le droit d’exporter sur le marché américain sans droits de douane.
Selon le président des États-Unis, « le gouvernement du Burkina Faso n’a pas fait des progrès continus en vue d’établir le respect de l’État de droit et du pluralisme politique ». Le dirigeant américain a confié au Congrès américain que ces conditions entrent en ligne de compte pour bénéficier de l’AGOA.
Il faut noter que dès le 1er janvier 2023, le Burkina Faso sort de la liste des pays bénéficiant de la loi américaine, peut-on lire dans le courrier adressé au Congrès américain par Joe Biden.
Pour Katherine Tai, ambassadrice américaine au Commerce, a fait remarquer qu’il est important pour le « Burkina Faso de prendre les décisions nécessaires pour répondre aux conditions de l’accord et au retour de la démocratie ». « Je vais fournir au Burkina Faso une feuille de route claire leur permettant de réintégrer le programme et notre administration va travailler avec eux afin d’y parvenir », a-t-elle laissé entendre.
Depuis le 30 septembre 2022, le Burkina Faso est dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. C’est le 2e coup d’État en huit mois que connait ce pays qui figure parmi les moins développés du monde (184e sur 191). Son indice de développement humain était de 184e en 2021.