Le chanteur Zouglou, Samy Succès, est à couteaux tirés avec un promoteur de spectacles du coté du Burkina Faso. Ce qui se passe.
Samy Succès au cœur d’une vive polémique
L’artiste Zouglou, Samy Succes, est au cœur d’une vive polémique qui enflamme présentement la toile. Et pour cause, il n’a honoré un contrat signé pour une prestation au Burkina Faso.
Le motif évoqué par l’artiste, est la situation sécuritaire au pays des hommes intègres. S’en est ensuite suivie une série d’attaques réponses avec le promoteur du spectacle répondant au nom de Roland Batoua, qui a accusé l’artiste ivoirien d’avoir traité le peuple burkinabé de sous hommes.
‘’ Quand tu as signé le contrat avec moi, il n’y avait pas de bruits au sein de cette belle nation qui est le Burkina Faso. Avec mon staff managérial, lors de la portée de la signature, on a convenu qu’il faille avoir une autorisation de sortie du pays. Chose sur laquelle nous nous sommes entendus. Et quelques temps après, le Burkina a eu une turbulence…. Au lieu de reconnaître les faits, tu préfères mettre ce bagage sur ma tête. Il y a eu d’autres événements au Bukina Faso, tels que le Kundé d’or ou le CIAO, qui ont été annulés. Tu t’es entêté à organiser ton événement, je t’ai demandé, est-ce que je peux avoir l’autorisation pour rentrer au Burkina, tu as parlé avec les managers pour faire rentrer mes instrumentistes clandestinement, j’ai dit non… ‘’, a soutenu Samy Succès dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
De son côté, le promoteur Roland Batoua a donné sa version des faits via un post sur Facebook.
‘’ Nous avons plutôt affaire à une bande organisée de malfaisants culturels. Le contrat a été signé en Août et non en octobre comme il laisse entendre à chacune de ses sorties. Pour un staff professionnel s’il y’a des irrégularités dans les clauses du contrat, interpeller l’autre partie afin de rectifier le tir que d’attendre la veille pour avancer de telles inepties. Évoquer des problèmes de sécurité et néanmoins demander au lendemain du coup d’état militaire le reste de ton cachet, chose à laquelle je me suis farouchement opposé me référant au contrat nous liant. Avancer que je voulais faire entrer de façon illégale tes musiciens sur le territoire bien qu’ayant demandé à ton manager de me dire de payer le transport de chaque musicien et les frais de route. Évoquer mon manque de professionnalisme car n’ayant pas eu d’autorisation d’entrée sur le territoire est l’expression de ta méconnaissance du milieu. Sauf si je me trompe, quand une structure basée à l’étranger qui organise un événement te fait parvenir une lettre d’invitation, pour obtenir une autorisation de sortie de ton pays, c’est à ton ministère de tutelle, tu te dois de t’adresser. Le Burkina n’a pas ses frontières fermées. Donc avec une simple lettre d’invitation et une lettre d’appui institutionnel, tu peux entrer sans soucis comme l’ont fait certains exposants invités au festival venus par la route. Je n’ai pas d’antécédents judiciaires, ceux qui me fréquentent savent qui je suis. Tu n’es pas le premier artiste avec qui je collabore. Le terrain médiatique que tu empruntes risque de te jouer des tours. Allons seulement », s’est justifié Roland Batoua.