Fin de suspense autour de la participation du roi du Maroc Mohammed VI au 31e sommet de la Ligue Arabe que l’Algérie accueille à partir de ce 1er novembre. Aux dernières nouvelles, le monarque marocain n’assistera pas à ce sommet qui marque le retour de l’Algérie au premier plan de la scène diplomatique internationale.
Mohammed VI n’ira pas en Algérie
Finalement, le déplacement de Mohammed VI en Algérie pour assister au sommet d’Alger comme l’avait annoncé plusieurs médias dont Jeune Afrique, ne franchira pas l’étape des rumeurs. Le souverain de 59 ans a finalement fait le choix de renoncer à participer personnellement au sommet du centenaire de l’institution arabe qui se déroule du 1er au 2 novembre 2022 à Alger.
A en croire Jeune Afrique, Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, a informé officiellement et formellement le secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Al Gheit via une lettre datant du 30 octobre, que Mohammed VI ne participera plus au sommet.
Le journal précise que la délégation officielle marocaine qui était à Alger pour préparer le sommet a dû quitter la capitale algérienne ce lundi 31 octobre à 11 heures. Néanmoins le Royaume chérifien sera représenté à ce sommet par son chef de la diplomatie, Nasser Bourita.
Quelles sont les raisons de la non-venue de Mohammed VI ?
Et pourtant, le roi du Maroc était parmi les premiers hauts responsables des États arabes à avoir annoncé son choix de se déplacer à Alger pour assister personnellement à ce 31e sommet. Ceci faisait suite à la lettre officielle d’invitation que lui avait adressée le président algérien Abdelmadjid Tebboune par le biais de son ministre de la justice en septembre dernier. Mais pourquoi finalement ce revirement de la part du monarque marocain ?
Les raisons sont multiples et multiformes. Les autorités marocaines estiment que la délégation marocaine qui était à Alger depuis quelques jours dans le cadre des réunions préparatoires de ce sommet, n’a pas été bien traitée sur le plan protocolaire.
Secondo, l’absence des chefs d’États de la Jordanie, du Koweït, de l’Arabie Saoudite, de l’Égypte et des Émirats Arabes Unis a découragé également Mohammed VI de participer à ce sommet.