La Fédération des associations des sages-femmes d’Afrique francophone (FASFAF) était en congrès le mercredi 26 octobre 2022 à Abidjan où la question de réduire significativement la mortalité maternelle et néonatale dans les pays d’Afrique francophone, a été évoquée.
Le ministre Pierre Dimba salue les efforts des Sages-femmes de Côte d’Ivoire
La Première dame, Dominique Ouattara, a invité les sages-femmes à persévérer dans l’effort pour réduire significativement la mortalité maternelle et néonatale dans les pays d’Afrique francophone.
Elle a fait cette exhortation à l’ouverture du 3è congrès de la Fédération des associations des sages-femmes d’Afrique francophone (FASFAF), le mercredi 26 octobre 2022 à Abidjan.
« Je vous invite à persévérer dans vos efforts et à entourer nos sœurs avec amour, douceur et gentillesse, tout au long de leur grossesse et pendant l’accouchement, car mettre au monde un enfant est un moment merveilleux mais difficile. Et votre rôle est déterminant pour rassurer les futures mamans », a souligné Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie.
Ce congrès vise à offrir l’opportunité aux associations de sages-femmes d’Afrique francophone de partager leurs expériences. Il permettra aux congressistes, durant trois jours de réflexions, d’engager un vrai dialogue sur les défis majeurs, les solutions et les actions nécessaires à l’atteinte des objectifs.
Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a pour sa part, estimé que les efforts des Sages-femmes ont contribué à la baisse du taux de mortalité maternelle. Ce taux est passé de 654 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012 à 385 décès pour 100 000 naissances vivants en 2021.
Cet engagement en faveur de la santé reproductive a entraîné une baisse du taux de mortalité néonatale qui est passé de 38 à 30 pour 1000 naissances vivantes sur la même période. Quant au taux de mortalité infanto-juvéniles, il est passé de 108 à 74 pour 100.000 naissances également sur la même période.