Plusieurs acteurs de différents ministères, structures privées, partenaires techniques et financiers, sont réunis pour 5 jours depuis mardi 25 octobre 2022, à Agboville pour réfléchir sur la validation du cadre opérationnel du dispositif de « L’école de la 2ème chance »(E2C).
Agboville accueille le programme « L’école de la 2ème chance »(E2C)
« Après la vulgarisation du concept à Jacqueville, le mois dernier, nous sommes venus à Agboville pour finaliser le dispositif opérationnel. L’objectif de ce programme est d’assurer l’adéquation-formation aux jeunes. Ce, par le biais de la formation professionnelle, les aider à s’insérer et donc les former aux besoins des entreprises sur des programmes de courte durée. Tout en les accompagnant dans leur insertion professionnelle…Les objectifs qui sont indiqués dans le PSGouv, c’est que nous devons former 400.000 jeunes d’ici 2024. Mais, jusqu’à 2030, c’est environ 1.000.000 de jeunes qui sont concernés », a révélé Kouakou N’Goran Jean-Arnaud, directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, en présence du préfet de région Sihindou Coulibaly.
La stratégie mise en œuvre dans l’E2C se décline en trois (3) phases clés, notamment : la formation sur les métiers correspondants aux besoins du secteur productif, la mise en stage pratique / apprentissage des apprenants chez des professionnels et l’appui à l’insertion.
« Ceux qui ont abandonné les études pour des raisons quelconques et toutes les personnes intéressées par la mécanique générale, l’électricité auto, la tôlerie, la peinture auto, la climatisation et la recherche de pannes, peuvent venir s’y faire former et entrer dans la vie active », avait indiqué le Premier ministre Patrick Achi, le samedi 22 octobre dernier, lors du lancement des travaux de construction de cinq nouvelles piscines publiques dans le District autonome d’Abidjan et d’un garage-école à Abobo.
Présent à l’atelier, Bruno Roth, consul honoraire de la Côte d’Ivoire pour le Grand-Est de la France, a recommandé l’adéquation de la formation et l’emploi.
« Je suis ravi de participer à ce deuxième séminaire sur le projet « L’école de la 2e chance » sur le modèle de la France mais adapté au contexte ivoirien. Il est important que dans ce programme, la formation cale au mieux aux demandes des différents bassins d’emplois. En tant qu’expert, nous apportons un peu de notre compétence, notre historique vis-à-vis de l’E2C en Côte d’Ivoire. Dans ce principe d’accompagnement, il faut impérativement travailler avec le secteur privé pour mettre en adéquation la qualification avec le bassin d’emploi pour la jeunesse », a insisté l’expert français.
L’école de la deuxième chance est un dispositif qui permet de fournir des compétences professionnelles pour tous à partir de 16 ans sans qualification ou pour des personnes mal insérées professionnellement, et de les aider à construire un parcours professionnel et à se projeter dans l’avenir.
Tizié TO Bi
Correspondant régional.