Mercredi 26 octobre 2022, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, Nadir Larbaoui a pris la présidence tournante de l’institution, succédant ainsi à l’ambassadeur Mohamed Ben Youcef, délégué permanent de la Tunisie auprès de la Ligue des Etats arabes, dont le pays a assuré la 30e session du Sommet arabe. Le diplomate a exprimé l’ambition de l’Algérie de tenir le prochain sommet de la Ligue Arabe dans un climat consensuel reposant sur les aspirations profondes des peuples arabes à davantage de solidarité, de cohésion et d’intégration.
L’Algérie souhaite aller vers un sommet consensuel
Du 1er au 2 novembre prochain, l’Algérie accueille le 31 e sommet de la Ligue Arabe. A cet effet, les autorités algériennes multiplient les réunions préparatoires en vue de bien réussir ce grand rendez-vous qui marquera le retour de l’Algérie au premier plan dans la sphère de la diplomatie du monde arabe.
Mercredi 26 octobre 2022 à Alger, s’est tenue une réunion des délégués permanents et des hauts responsables du pays. S’exprimant à l’ouverture de la réunion, Nadir Larbaoui qui a pris la présidence de l’institution, a rappelé l’importance pour les pays arabes de renouer avec le consensus dans un contexte marqué par des conflits dans la région.
« Nous aspirons à un sommet qui puisse tirer les enseignements du passé, relever collectivement les défis du présent et envisager l’avenir avec une vision stratégique globale afin de renforcer la sécurité et la stabilité, à travers l’établissement des ponts de la coopération constructive et positive avec notre monde islamique et africain », a-t-il affirmé.
Dans son allocution, le diplomate algérien a insisté sur l’approche consensuelle, efficace et positive qui devrait permettre aux différentes nations membres de l’institution arabe d’examiner les différentes questions inscrites à l’ordre du jour au cours de ce sommet.
Nadir Larbaoui appelle à unifier les positions
L’orateur n’a pas passé sous silence les profondes mutations, les développements et l’escalade de risques marquant la scène régionale et internationale.
« La crise sanitaire et ses répercussions sur les différents aspects de la vie, le conflit international actuel et l’état de polarisation aiguë que connaissent actuellement les relations internationales entraînant de graves répercussions sur l’ordre mondial et les relations multilatérales en général, et des retombées sur notre monde arabe sur les plans politique, sécuritaire et économique en particulier », a-t-il rappelé.
Le diplomate continue: « Nous sommes appelés, devant l’ampleur des défis, la sensibilité de la conjoncture et les aspirations grandissantes des peuples arabes du fait de la poursuite et de l’escalade des crises, des événements et des développements régionaux et internationaux, à coordonner urgemment les efforts politiques et diplomatiques collectifs, à unifier les positions et à élaborer une vision commune ».
Le dernier sommet de la Ligue Arabe organisé par Alger remonte à mars 2005.