La fondation Louis Vuitton, en partenariat avec le Musée Marmottan Monet – Paris, le Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) et le Baltimore Museum of Art (BMA), met en scène un dialogue inédit entre les œuvres de deux artistes exceptionnels, Claude Monet et Joan Mitchell via les expositions « Monet-Mitchell ».
Claude Monet, l’impressionnante magie de l’exposition Monet-Mitchell
Connu pour son apport dans le mouvement artistique appelé impressionnisme, Claude Monet est né à Paris en novembre 1840. Il passe son enfance en Normandie, dans la ville du Havre. Le jeune peintre étudie à l’école des beaux-arts de Paris mais surtout à l’Académie Suisse de Charles Gleyre où il rencontre Frédéric Bazille, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro et Paul Cézanne.
Reconnu pour ses talents d’artiste grâce à la toile « La femme en robe verte », c’est en 1874, lors de la première exposition de groupe, que son œuvre « Impression, Soleil levant », l’élève au rang de fondateur du mouvement impressionniste.
La préoccupation essentielle de Monet est la traduction de la lumière et les palpitations de la nature.
A travers ses représentations de paysages méditerranéens, de la côte sauvage de l’Atlantique et du cours de la Seine, ses prairies fleuries, ses meules de foin, ses nymphéas, ses cathédrales et ses ponts dans la brume, mêlant reflets et ombres, Monet crée des atmosphères magiques.
Joan Mitchell, la puissance expressive de l’exposition Monet-Mitchell
Joan Mitchell, née le 12 février 1925 à Chicago, est une artiste peintre et graveuse américaine faisant partie de la « seconde génération » du mouvement expressionniste abstrait, mouvement qui fait la projection d’une subjectivité tendant à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une réaction émotionnelle.
Elle est considérée comme un membre important de l’École de New York, ce mouvement d’avant-garde, représenté par la peinture en mouvement, l’expressionnisme abstrait, la musique expérimentale, le jazz, l’improvisation théâtrale etc.
Son travail influencé à ses débuts par Vincent van Gogh, Paul Cézanne, Vassily Kandinsky, puis par Franz Kline et Willem de Kooning, entre autres, trouve aussi ses sources et ses équivalences dans la musique et la poésie.
Son art est parfois décrit comme utilisant un savant mélange de fougue, de bravoure, de subtilité et de délicatesse. Elle est connue pour ses choix audacieux de couleurs et ses coups de pinceaux énergétiques. Les œuvres de Joan Mitchell sont souvent de grandes dimensions, sous la forme de diptyques.
Elle disait de ses tableaux qu’ils devaient « transmettre le sentiment d’un tournesol fanant » (« to convey the feeling of the dying sunflower »).
Exposition Monet-Micthell, quels dialogues ?
À travers une soixantaine d’œuvres emblématiques des deux artistes, l’exposition offre au public un parcours enchanteur et sensible, scandé par de remarquables correspondances visuelles et thématiques.
Le rapprochement des deux artistes est affermi par l’installation de Joan Mitchell en 1968, à Vétheuil, dans une propriété, proche de celle où vécut Monet de 1878 à 1881. L’artiste a toutefois revendiqué une totale indépendance artistique.
Face au même paysage, celui des bords de Seine, les deux artistes partagent une sensibilité aiguë à la lumière et aux couleurs dont le jeu constitue le fondement de leur art. Mitchell cherche leur association dans une mémoire vive, sans cesse sollicitée ; l’évolution tardive de Monet se caractérise par l’abandon du contour des formes au profit seulement de la couleur à travers la captation d’une lumière fugitive.
Sans repères figuratifs, les mondes végétaux, aquatiques et atmosphériques de Monet et Mitchell expriment leur rapport fusionnel et lyrique au paysage.
Les expositions « Monet – Mitchell » donnent à voir leurs perceptions singulières face à un même paysage composé, souvent exprimées dans des formats particulièrement immersifs.
Aussi tout au long de cette exposition, le public chemine à travers un parcours de couleurs et de formes puissantes, comme un voyage dans l’esprit prodigieux des deux artistes.
A voir absolument jusqu’au 27.02.2023. – Fondation Louis Vuitton
Coup de cœur pour la marque Afrikanista portée par Ambre pour l’exposition Monet-Mitchell
Designés par la créatrice mauritanienne Aissé N’Diaye, ces vêtements qui valorisent la culture d’Afrique Subsaharienne, ont été portés par la diva en personne Beyoncé.
Notre journaliste Ambre Delcroix porte ici le modèle futuristique « Quartiers Populaires », en coton noir et épaulettes amovibles à franges rouges.
Un vrai effet wahou qui a séduit la community manager de la fondation Vuitton !
CR photo Olivier Thibaud