L’Algérie est devenue un partenaire stratégique pour l’Union Européenne ces derniers mois en termes d’approvisionnements en gaz après le vide laissé par des approvisionnements russes.
L’UE se réjouit de son partenariat stratégique avec l’Algérie sur l’énergie
Alors que la Russie a coupé ses livraisons de gaz à l’Europe en représailles à des sanctions occidentales après l’invasion de l’Ukraine par Moscou, plusieurs pays européens trouvent en l’Algérie, un partenaire stratégique et fiable en termes de livraison de gaz.
Des pays comme la France, l’Italie notamment ont déjà un accord de principe avec le premier pays producteur de gaz en Afrique pour une augmentation de ses livraisons en gaz. Quelques semaines après la visite de Charles Michel, le président du Conseil Européen à Alger ou il a salué le partenariat entre le continent européen et l’Algérie en termes de gaz, Kadri Simson, commissaire européen à l’énergie s’est rendu également dans la capitale algérienne.
Mardi 11 octobre 2022, ce dernier s’est félicité du partenariat de l’Europe à long terme avec l’Algérie dans un contexte où les pays européens sont sevrés du gaz russe.
« Comme la relation avec la Russie, jusqu’à présent le plus grand fournisseur de gaz de l’UE, est irréversiblement rompue, nous nous tournons vers les fournisseurs fiables de l’UE pour combler ce vide. Et à cet égard, nous proposons à l’Algérie un partenariat stratégique à long terme.» a déclaré Kadri Simson, commissaire à l’énergie de l’Union européenne.
De la nécessité d’avoir une interconnexion avec l’Europe via des câbles
De son côté Mohamed Arkab, le ministre algérien de l’énergie a insisté sur la nécessité pour son pays d’avoir une interconnexion avec l’Europe par le biais des câbles. « La fourniture d’électricité est très importante pour l’Europe, mais nous devons avoir une interconnexion électrique avec l’Europe en posant des câbles à haute tension sous la Méditerranée. » a-t-il déclaré.
Le ministre de l’énergie, a ajouté que l’Algérie espérait produire jusqu’à 50 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2035.
Par ailleurs, le Premier ministre algérien, Aimene Benabderrahmane, a toutefois déclaré que la société publique d’hydrocarbures Sonatrach avait mis en place un mécanisme accéléré pour augmenter la production de gaz.