Cela fait bientôt trois mois que Pulchérie Gbalet est détenue à la MACA (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan). Des informations diffusées par des médias en Côte d’Ivoire annoncent que la présidente de l’ACI (Alternative citoyenne ivoirienne) est privée de visite. Le ministère de la Justice et des Droits de l’homme a tenu à faire la lumière sur cette affaire.
Côte d’Ivoire : Les précisions du ministère de la Justice sur le cas Pulchérie Gbalet
La militante de la société civile Pulchérie Gbalet est en prison depuis le mardi 23 août 2022. La fondatrice de l’ACI est accusée « d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation diplomatique de la Côte d’Ivoire, » de la « diffusion de fausses nouvelles de nature à attenter au moral des populations » et « d’atteinte à l’ordre public ». Elle a été arrêtée à son retour du Mali.
À en croire certaines informations, Pulchérie Gbalet serait privée de visite à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan. Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, le ministère de la Justice et des Droits de l’homme a apporté un démenti formel.
« Le directeur de l’administration pénitentiaire constate, depuis quelques jours, la publication d’articles de presse, dont le contenu est repris par des sites d’information en ligne, faisant état de ce que Madame Pulchérie Gbalet, inculpée et placée en détention préventive, serait interdite de visite », peut-on lire dans la note qui porte la signature du magistrat Célestin Doheuly Kamin.
Il a tenu « à faire savoir que les allégations contenues dans ces articles sont dénuées de tout fondement ». Poursuivant, le directeur de l’administration pénitentiaire a précisé que Pulchérie Gbalet « continue de recevoir des visites, dont celle régulière de ses avocats ».
Par ailleurs, « le directeur de l’administration pénitentiaire rappelle que le droit aux visites est reconnu à toutes les personnes détenues et qu’il s’exerce dans le respect de la réglementation en vigueur ».