L’appel à une grève des contrôleurs aériens, membres du syndicat national de l’ONDA, a été lancé au Maroc le 3 octobre dernier par la CDT. Elle est prévue du samedi 8 octobre à 15h jusqu’au samedi 22 octobre avec un service minimum dans l’intégralité de l’espace aérien du Royaume chérifien.
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Les contrôleurs aériens entament une grève à partir du samedi 8 octobre. L’annonce a été faite par le bureau national unifié des contrôleurs aériens du syndicat national de l’ONDA. Les contrôleurs aériens cesseront de fournir les services de la circulation aérienne dans tous les aéroports du Royaume, hormis pour les vols du palais royal, les vols d’Etat, militaires, sanitaires, à humanitaire et, enfin, pour les opérations de recherche et sauvetage.
D’après un communiqué, «les services de contrôle de la navigation aérienne seront assurés au profit des vols du palais royal, des vols d’État, des vols militaires, des vols sanitaires, des vols à caractère purement humanitaire et des vols participants à des opérations de recherche et de sauvetage». Cette décision a été prise suite à l’échec des négociations avec l’ONDA concernant «l’instauration d’une prime de revalorisation salariale», actée dans un protocole d’accord signé en 2019.
«Les négociations sur l’accord du 03 août 2022 et les points restants du protocole d’accord de 2019 et de son annexe, se sont soldées par un retentissant échec», explique-t-on. Et d’ajouter que le bureau national unifié des contrôleurs aériens « se réserve le droit de prolonger, surseoir ou annuler le mouvement social en fonction des circonstances». Le syndicaliste reconnaît cependant que la durée de quinze jours constitue une première dans l’histoire de la navigation aérienne.
Sur la nature des revendications des aiguilleurs du ciel, notre interlocuteur tient à préciser que ses collègues n’ont pas de nouvelles demandes en dehors de l’application de l’accord de 2019 signé par les deux parties, dont les termes prévoient une prime ATM (Air trafic management) d’un montant de 5.000 dirhams, une prime de licence et, enfin, la création d’un statut particulier pour la profession. Quel impact sur les vols au Maroc ? Pour avoir de plus amples informations dans ce sens, Le Site info a tenté de joindre l’ONDA et les compagnies aériennes, en vain.