De son vrai William Sami Étienne Grigahcine, DJ Snake devient le nouvel ambassadeur du réseau social français MYM . Ce réseau social qui souffre de la comparaison avec l’Anglais OnlyFans, veut orienter davantage ses contenus vers l’industrie musicale.
DJ Snake devient ambassadeur et investisseur de MYM
DJ Snake est la nouvelle figure tutélaire de la plateforme française de contenus MYM. Le rappeur est désormais à la fois ambassadeur et actionnaire de la plateforme qui veut résolument réorienter ses contenus vers les créateurs musicaux, alors que son nom est principalement lié aux contenus adultes.
Créé en 2019, MYM a été pris d’assaut dès sa création par des influenceurs et des influenceuses dont une majorité publie des contenus à connotation érotique et pornographique.
« On a toute cette partie adulte qui s’est emparée de notre produit mais aucun contenu pour adulte n’est accessible aux mineurs », promet Gaspard Hafner, cofondateur de l’entreprise, interrogé sur Tech&Co cité par BFMTV.com.
« Les créateurs de contenus pour adultes comprennent plus vite comment gagner de l’argent », reconnaît d’ailleurs son acolyte Pierre Garonnaire qui n’entend pas les interdire.
Un rayonnement à l’international en perspective
Désormais avec l’entrée de DJ Snake, la structure ambitionne de rayonner à l’international mais avec d’autres contenus moins sulfureux.
Cette collaboration avec l’artiste français le plus écouté à l’international répond à un objectif précis de l’entreprise qui est celui de rayonner et de briller à l’international surtout dans l’industrie musicale.
« On va pouvoir s’enrichir de son expertise musicale, il n’y a rien de mieux pour s’investir dans cette industrie », se félicite Gaspard Hafner.
MYM veut s’affirmer à l’international et tenir tête à son concurrent anglais Onlyfans.
« Aujourd’hui MYM, c’est 75% de nos utilisateurs en France. Ailleurs, il y a 50 millions d’utilisateurs potentiels à aller séduire», note Gaspard Hafner qui poursuit: « l’objectif, c’était de bien structurer notre modèle avant d’aller le dupliquer à l’étranger ».