La société civile africaine se mobilise contre le changement climatique à travers La Caravane africaine pour le climat. Elle entend se faire entendre au cours du Climate Chance Summit prévu à Dakar, au Sénégal, mais également à la Pré-COP à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
Plus d’une centaine d’organisations mobilisées contre le changement climatique
Du mardi 4 au jeudi 6 octobre 2022, le Sénégal accueille un important événement sur le changement climatique. En effet, Dakar, la capitale sénégalaise réunira plus de 1 500 participants dans le cadre de la Semaine de la mobilité durable et du climat, dénommée Clilmate Chance.
La société civile africaine compte profiter de cette opportunité pour se prononcer sur le changement climatique. Il faut dire que cela faire plusieurs semaines que plus de cent organisations de la société civile africaine font le tour de 28 pays d’Afrique afin de présenter leur Déclaration commune pour une justice climatique.
Selon un communiqué officiel, ces pays demandent aux chefs d’État et aux gouvernements de défendre les intérêts de leurs propres populations. Et ce, « en soutenant la transition agroécologique et les droits des communautés paysannes, en préservant les milieux naturels et en exigeant une plus grande redevabilité des pays émetteurs pour financer les mesures d’adaptation sur le continent ».
En termes d’exigence, ils appellent la communauté internationale à respecter ses engagements climatiques relatifs à l’Accord de Paris, à savoir la mobilisation de 100 milliards de dollars par an en faveur du climat dans les pays en développement. En outre, La Caravane africaine pour le climat séjournera au Sénégal dans le cadre du Climate Chance Summit et en RDC pour la Pré-COP.
« Jusqu’à il y a peu, les couloirs feutrés de lieux de discussion tels que la COP excluaient de leurs perspectives celles et ceux qui étaient les plus touchés par l’urgence climatique, et pourtant les moins responsables. Désormais, nous voulons faire entendre nos histoires, mais également nos aspirations et nos idées. Et les gouvernements du monde entier ont le devoir de nous écouter et d’agir » a fait comprendre Séna Alouka, directeur des Jeunes volontaires pour l’environnement (JVE) Togo et coordinateur de la caravane.