La ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a présidé une cérémonie de remise de prises en charge scolaire aux victimes des différentes crises survenues en Côte d’Ivoire.
Cérémonie de remise de prises en charge scolaires aux victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire
C’est l’Auditorium de l’immeuble de la Cnps d’Abidjan-Plateau qui a abrité cette cérémonie officielle qui a réuni plusieurs dizaines de victimes ou ayants-droits de victimes des crises ivoiriennes aux côtés de la Ministre Belmonde Dogo.
En plus des prêts pour les Activités Génératrices de Revenus (AGR), les prises en charge scolaire aideront les victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire à tenir la scolarisation de leurs enfants.
Occasion pour la ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté d’inviter les Ivoiriens dans leur ensemble, à les soutenir en leur traduisant l’amour nécessaire pour leur épanouissement, à l’instar du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
“Par ces actes, l’objectif du gouvernement n’est pas d’entretenir la vulnérabilité de cette tranche de nos concitoyens qui portent les cicatrices et séquelles du manque d’amour de notre société, de nos incohérences .Dans la vision du Président de la République, nous devons être solidaires des meurtrissures de nos parents, qui qu’ils soient”, a indiqué Belmonde Dogo..
“Par contre, il faut que les victimes des crises saisissent ces opportunités, pour aller vers leur autonomisation. Pour qu’ensemble, nous contribuions tous à la construction de la Côte d’Ivoire Solidaire”, a-t-elle recommandé aux victimes.
Rappelons que la crise de 2010-2011 a débuté lorsque le Président sortant, Laurent Gbagbo, a refusé de céder le pouvoir au Président élu Alassane Ouattara à la suite des élections présidentielles de novembre 2010. Au cours des cinq mois de violence et de conflit armé qui ont suivi, au moins 3 000 personnes ont été tuées et plus de 150 femmes violées, selon un rapport d’un collectif d’organisations de Droits de l’homme dont la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).