Kanigui Soro Mamadou, ancien député de la République de Côte d’Ivoire, a sévèrement remonté les bretelles à Affoussiata Bamba Lamine à propos de la rébellion du 19 septembre 2002. L’ancien proche de Guillaume Kigbafori Soro a craché ses vérités à l’avocate ivoirienne.
Côte d’Ivoire : Quand Kanigui Soro clashe Affoussiata Bamba
Au moment où la Côte d’Ivoire commémore les vingt ans de la première rébellion de son histoire, on assiste à une sortie fracassante de Kanigui Soro Mamadou contre Affoussiata Bamba Lamine. En effet, l’ancien soroiste a rappelé que la fille de l’opposant ivoirien Bamba Moriféré était une parfaite inconnue sur l’échiquier politique au déclenchement de la rébellion.
« Avant les assises de Marcoussis, personne ne connaissait madame l’avocate sur l’échiquier politique ivoirien , pas même dans la rébellion. Elle était arrivée dans les bagages des hommes qui étaient partis pour Marcoussis. Après la formation du gouvernement, on lui proposa d’être chef de cabinet du ministre Messamba Koné, un certain Diakité Mohammed étant pressenti pour être le directeur de cabinet dudit ministre », a-t-il rappelé. Il ajoute qu’elle est retournée en France quand elle a été mise à l’écart sur ordre des militaires.
Plus tard, à la faveur d’une tournée en Europe, poursuit Kanigui, Guillaume Soro, alors à la tête de la rébellion, revient à Abidjan avec Affoussiata Bamba. Pour lui, Alassane Ouattara a imposé l’opposante ivoirienne aux populations d’Abobo comme député.
« On la bombarda comme étant présidente de la commission des affaires générales et institutionnelles ( CAGI ) de la représentation nationale. Malgré cela, elle se fâcha contre l’ancien chef de la rébellion devenu président de l’institution parlementaire . Elle s’éloigna de celui-ci pour se rapprocher du ministre Hamed Bakayoko, ministre d’État , ministre de l’Intérieur et de la Sécurité à l’époque », a asséné Kanigui Soro dans une publication.
Revenant sur la rébellion de 2002, le sieur Kanigui a tenu à faire savoir que « la lutte avait déjà commencé, depuis avant 1994 », car « cette lutte tire ses racines dans l’histoire même de notre pays ». Pour lui, la majorité des acteurs de ce combat demeure encore aux côtés d’Alassane Ouattara.
« Cette majorité, pour une raison ou pour une autre ( à tort ou à raison) peut ressentir des frustrations à des moments donnés, mais ne se reniera jamais. Si vous n’avez pas encore compris ça, chère madame, alors ma pauvre soeur ,vous êtes perdue ! », a lâché l’ancien soroiste.